Is it the skin of a murderer ?

▷ Monde d'origine ◁

Un monde assez similaire au notre... à la différence que des créatures telles que les vampires existent parmi les humains. Epoque entre médiévale et Renaissance.

▷ Apparence ◁

Difficile de nier à quel point Ambrosius est un bel homme, autant par son visage généralement gravé d'un sourire mutin que par sa fine musculature qui lui permet d'être à la fois désirable tout en restant élégant. Il possède un regard perçant fait de magnifiques yeux rouges carmins qui ne laissent que peu de doutes quant à sa nature vampirique, tout comme sa peau bien trop claire pour être celle d'un simple humain. Sa chevelure argentée ondule en légères boucles qui viennent parfaire cette figure hautaine aux canines affûtées. Si vous n'avez pas la chance de le voir dans son plus simple apparat, vous pourrez en revanche l'admirer dans des tenues toutes plus classieuses les unes que les autres. Hors de question de porter des guenilles ; Ambrosius affirme son style et son charisme partout où il passe. De plus, il dégage un parfum enivrant, un petit quelque chose d'exotique et d'addictif pour quiconque aime se repaître des plaisirs charnels en sa compagnie. Et si vous faites partie des heureux élus qui pourront le savourer dans sa nudité la plus totale, vous remarquerez des cicatrices particulières dans son dos formant comme un motif. Ne vous avisez cependant pas de lui poser la question sur l'origine de ces marques... auquel cas il se rhabillera bien vite sans vous adresser davantage la parole.

▷ Caractère ◁

Ambrosius est un vampire au charme indéniable, sensuel et maniéré tant il se complet dans son travail et dans son statut social. Profiteur et mesquin, il se plaît énormément dans le luxe et reste prêt à tout pour obtenir le plus d'argent et de biens matériels possible. Il aime aussi être entouré par des personnes qui baignent dans ce milieu, des personnes riches et raffinées, mettant à profit l'expérience de ses longues années de vie pour se faire apprécier dans les cercles le plus privés de Lukhunao.

Epicurien dans l'âme, il cherche sans cesse à satisfaire ses désirs immédiats, que ce soit en matière de gastronomie, d'art ou bien évidemment de plaisirs charnels. Il sait apprécier les choses de la vie et se vautrer dans l'abondance sans se sentir coupable. Cependant, méfiez vous de son apparence séduisante et de son caractère charmant, car derrière le masque se cache un cynique qui ne croit nullement en l'amour véritable ni en l'amitié et qui utilise les autres pour sa satisfaction personnelle.

Notre vampire est effectivement un hypocrite de catégorie supérieure. Il sait parfaitement jouer son rôle et manipuler les gens pour arriver à ses fins. Rarement sincère, vous ne le verrez sous son véritable visage d'insolence que lorsque l'on marche sur ses plates bandes ou qu'on lui manque de respect d'une quelconque façon. Un véritable tsunami de paroles venimeuses sortiront alors de ses lèvres alléchantes pour détruire mentalement la personne qui a osé empiéter sur sa fierté. Ou pire encore, parler de son passé, chose qu'il refuse catégoriquement et qui peut l'amener à être de très mauvaise compagnie.

En tant qu'escort boy de luxe, Ambrosius est très réputé pour sa capacité à plaire à ses client.es et sait exactement comme les satisfaire pour leur offrir une expérience unique à chaque rencontre. Il saura être l'homme que vous désirez pour vous accompagner dans vos événements, faire bonne figure auprès de vos proches ou encore passer une nuit d'exception. Il traine généralement en bonne compagnie dans les établissements de luxes ou les endroits bien réputés pour être de vrais nids à clients. De plus, il est très exigeant dans le choix de ses partenaires et de ses clients, ne se laissant pas aller au bras de n'importe qui. Il a des goûts précis et une réputation à tenir après tout.

Mais derrière cette façade de vampire maniéré et sophistiqué, c'est un être bien plus complexe qui se cache. Un être en quête de reconnaissance et de validation qui est sans cesse à la recherche de quelque chose en plus, ce quelque chose qui lui manque et qu'il ne parvient pas à trouver au milieu des plaisirs éphémères dans lesquels il se laisse complètement aller. Cette facette là, personne ne l'a jamais vu. Est-il encore possible de le changer ?

▷ Histoire ◁

Né dans la bourgeoisie de la période post médiévale de son monde d'origine, Ambrosius a vu ses parents s'échiner à grimper les échelons et en vouloir toujours plus. Une notion qu'il aura gardé bien à l'esprit puisqu'une fois un certain âge atteint il se maria avec une riche demoiselle pour obtenir le statut de noble. Il n'avait aucun amour pour elle, mais prétendait le contraire devant sa belle famille pour rester leur petit favori. Amants et amantes se succédaient dans le lit conjugal qu'il ne respectait pas le moins du monde, au grand damne de son épouse qui, consciente de ses infidélités régulières, préféra garder sa fierté en ne révélant pas cela publiquement. Elle ne voulait pas passer pour la femme trompée, aussi elle ferma les yeux sur le comportement d'Ambrosius du moment qu'il restait discret sur ses pratiques.

Mais à se vautrer dans les bras de n'importe qui, notre jeune homme qui atteignait les trente ans fit une rencontre bien fâcheuse ; celle d'une créature de la nuit qui l'avait séduit avec son bel air angélique. Ils s'étaient rencontrés dans un bordel de la capitale où il se rendait parfois, mais ses visites dans ce lieu de débauche devinrent de plus en plus régulière afin de retrouver son nouvel amant pour qui quelques sentiments naissaient. Il n'avait bien sûr pas conscience de la nature de l'homme qui l'avait charmé de la sorte, jusqu'à un certain jour, ou plutôt une certaine nuit. Et c'est ainsi que s'acheva la vie humaine d'Ambrosius, par une nuit d'orage dans ce bordel de la capitale, mordu par un vampire qui ne cherchait même pas à se repaître de son sang mais seulement à le transformer pour en faire son amant pour l'éternité.

Trahi et blessé dans son ego, il rentra chez lui avec la mine bien basse. Dans les temps qui suivirent, il remarqua que des changements s'opéraient petit à petit sur son apparence physique, jusqu'à ce qu'il ne soit plus possible de les cacher à son épouse qui le voyait tous les jours depuis presque dix ans. Surtout qu'il n'avait personne pour lui apprendre à dissimuler sa condition, à commencer par ses canines affûtées. Alors, comprenant qu'il ne pourrait échapper à son destin de monstre, il quitta la ville définitivement pour aller se terrer dans un château en ruine bien loin d'ici.

Bientôt, la soif de sang se fit ressentir et se nourrir d'animaux ne fut suffisant que pendant un temps. Il lui fallait plus, il lui fallait quelque chose qui pouvait le ressourcer correctement. C'est ainsi que le carnage commença, alors qu'il s'introduisait la nuit dans des petits villages pour se repaître de sang humain qu'il vidait jusqu'à leur dernière goutte, n'ayant aucune retenue. Laissant dans son sillage une quantité de cadavres, il fut contraint de quitter le château en ruine où il avait trouvé refuge avant que la chasse au monstre ne commence. Une nouvelle approche était nécessaire ; il lui fallait se fondre dans la masse et devenir un citoyen apprécié dans une petite ville pour que les soupçons ne se portent pas sur lui. Il apprit à cacher ses canines et justifia ses yeux carmins par une déformation albinos.

Parvenant de nouveau à grimper les échelons de la société jusqu'à atteindre un statut confortable auprès d'une dame aisée qu'il trompait également à tout va, mais plus discrètement encore qu'avec sa première épouse. Cela dit, son absence de vieillissement risquait d'être un indice pour quiconque serait du genre à fouiner dans les affaires occultes. Car qui dit monstres et vampires... dit aussi chasseur de créatures obscures. Aussi, il devait tous les dix ou vingt ans changer de lieu de vie et recommencer différemment, toujours en laissant des cadavres derrière lui.

Trois-cent ans passèrent de la sorte et Ambrosius commença à se lasser de cette vie, ayant connu bien des périodes jusqu'à la Renaissance actuelle. Il avait appris avec le temps à ne plus vider ses victimes de leur sang, à espacer ses repas pour ne pas agrandir sa liste de cadavres, mais par de rares occasions il se laissait emporter et recommençait à tuer à cause de la faim trop grande qui l'habitait. Il se mit à prendre de plus en plus de risques et de moins en moins de précautions, peut-être par goût du danger, pour rendre son existence plus palpitante, ou simplement par excès de confiance ? Toujours est-il que quelqu'un finit par lui mettre la main dessus, le frère d'une jeune femme qu'il avait mordu jusqu'à lui retirer son essence vitale. Un homme qui deviendrait par la suite chasseur de vampire.

Ce dernier réussit à le capturer malgré la force supérieure d'Ambrosius, usant de pièges et de ruses mûrement travaillés. Ainsi enchaîné dans la cabane du frère de sa dernière victime, le vampire sentit que son heure était peut-être venue. Lui qui n'avait jamais eu peur de la mort jusqu'ici ressentit tout le poids de la culpabilité qui l'habitait sans qu'il n'y ait vraiment prêté attention auparavant. Et son bourreau se chargea bien de l'aider à faire remonter ce fardeau en le torturant pendant des jours entiers, physiquement comme mentalement, au point de le faire avouer tous ses crimes. Parmi les sévices qu'il lui infligea, il grava dans son dos des signes qui représentaient toutes ses victimes passées et des mots cruels qui l'accusaient de monstre et d'engeance démoniaque dans une langue proche du latin. Il s'écoula plusieurs semaines avant que la faim ne devienne vraiment insupportable pour Ambrosius qui sentait ses forces le quitter. Mais le nouveau chasseur de vampire n'en avait pas fini avec lui et il lui donna du sang de lapin à boire, juste assez pour le maintenir en vie et le torturer davantage.

Peut-être était-ce un signe providentiel qu'il avait le droit à une seconde chance malgré son existence d'une cruauté et d'un égoïsme sans pareil, mais tandis que le chasseur de vampire semblait à court d'idées pour le faire souffrir et qu'il s'apprêtait à mettre un terme à ses jours, le sol s'illumina de bleu et un portail jaillit de ce cercle enchanté, attirant Ambrosius en son sein. Il tomba, pendant un moment qui lui sembla à la fois court et long, et se retrouva ainsi dans un tout autre monde.

Soulagé comme il ne l'avait jamais été malgré ses blessures et son traumatisme, il décida de ne pas laisser passer sa chance et recommença bien vite sa nouvelle vie à la capitale d'Eraxarth. Toujours et encore, gravissant les échelons de la société pour retrouver une place bien confortable dans la richesse.

Derrière l'écran

You say you want it but you can't get it, and you,
you got yourself a bad habit for it.

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« Et ici les dialogues. »

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Noble maison d'Ambrosius de Beauregard

▷ Description du logement ◁

Si la décoration luxueuse et raffinée de l'endroit donne un certain charme à la maison sur deux étages, on notera cependant le manque flagrant de fenêtres dans la plupart des pièces. Seul le salon possède de grandes baies pour éclairer le foyer, mais tout le reste ne comporte que de petites lucarnes voire même aucune source de lumière extérieure pour la chambre à coucher. En effet, notre vampire préférant l'obscurité et la lumière artificielle, il n'y a que dans le salon pour recevoir des gens qu'il s'est acclimaté au fait d'avoir des fenêtres donnant sur l'extérieur.

Côté décoration, monsieur de Beauregard a opté pour une ambiance chaude et noble, des couleurs comme le rouge bordeaux et le violet royal ainsi que des textures douces et confortables. Un parquet en bois recouvert de tapis brodés orne le sol de toutes les pièces exceptées la cuisine qui possède un carrelage bien plus pratique à nettoyer en cas d'accident culinaire lorsqu'il prépare un buffet pour recevoir.

Beaucoup d'étagères très ordonnées avec des livres et ce qui s'apparente à des objets particuliers ou des reliques sont ancrées à l'intérieur des murs. Des lustres élégants viennent éclairer la nuit dans son habitation, donnant encore plus de cachet à l'endroit. Tapis, velours, rideaux et autres tissus nobles viennent compléter cette décoration. Beaucoup de portraits sont accrochés dans les différentes zones de la maison, dont un portrait d'Ambrosius lui même situé dans son salon, au dessus de la cheminée.

La salle de bain est assez grande, pourvue à la fois d'une douche mais aussi d'une vaste baignoire où il est possible de s'étendre à deux sans être gênés.