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Amaryllis - Meika

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Mer 27 Mar - 16:08
Meika
La beauté est dans les yeux de celui qui la regarde.

Résident

En quelques mots


Enfant non désirée qui sera vendue à un laboratoire pour hybridation, elle va subir de nombreuses expériences qui feront d'elle celle qu'on appellera monstre une grande partie de sa vie. Envoyée dans une animalerie pour hybrides afin d'être vendue à ceux qui en ont les moyens, elle est jugée trop bizarre, trop laide par les clients. Le propriétaire de l'animalerie se débarrasse donc de cet être invendable à un cirque pour une somme misérable. Dans ce cirque elle sera maltraitée et on la fera travailler bien au-delà de ce que sa résistance physique le lui permet. Un riche mécène aux abords sympathiques va la racheter au cirque pour une coquette somme afin de l'ajouter à sa collection personnelle. Mais un jour, il retrouvera la cage de verre où elle était retenue prisonnière complètement vide. C'est ainsi que démarre la vie de Meika à Amaryllis où elle découvre les joies de la drogue qui lui permettent d'oublier ses douleurs et ses traumatismes.


Age 24 ans
Et en année humaine, à quoi cela correspondrait ? 24 ans

Genre Femme

Orientation sexuelle Ace & Demiromantique

Métier ou fonction a Amaryllis Propriétaire d'une petite échoppe de drogues

Autres précisions et funfacts
Elle ne réagit pas aux provocations ou aux insultes, elle est assez passive vis à vis de la violence verbale (et physique cela dit).
Son rêve est de posséder un animal de compagnie, mais elle a trop peur qu'il se sente prisonnier malgré tous ses bons traitements et elle ne souhaite cela à personne.
Paradoxalement à son hybridation, elle est fascinée par les oiseaux et envie leur capacité à voler.
Il y a certains sons ou stimuli qui la perturbent énormément.

Race du personnage Hybride [ grue / corneille / carpe koï / irbis ]

Description de la race et ses particularités et capacités
Meika a été hybridée dans un laboratoire dès son plus jeune âge et a subit de nombreuses transformations physiques provenant de différentes espèces. Cependant, ce sont plus des handicaps pour elle que de véritables atouts, mis à part peut-être le fait que ses sens soient plus développés que la moyenne. Pour le reste, ses bras sont en réalité une paire d'ailes de grue qui ne peuvent même pas lui servir à voler mais qui peuvent - heureusement pour elle - se mouvoir jusqu'à leur extrémités afin de lui permettre de saisir un objet, par exemple. Des écailles de carpe koï couvrent une partie de son dos en y dessinant des motifs abstraits, mais elle n'est pas pour autant capable de vivre sous l'eau, seulement d'être imperméable sur la partie écailleuse (autant vous dire que ça ne lui sert pas souvent). Deux ailes de corvidé lui dépassent de chaque côté du crâne, malformation parmi tant d'autre sur son corps déjà trop hybridé. Elles peuvent s'agiter légèrement, un peu comme si c'était une paire d'oreilles longues mais elle possède de vraies oreilles humaines dissimulées derrière ses cheveux qui lui permettent d'entendre de loin. Ses yeux clairs, sa chevelure (et sa pilosité de manière générale) blanche et les quelques tâches sombres qui parcourent son corps, notamment les deux au dessus de ses yeux, lui viennent des gênes de panthère des neiges qu'on lui a intégré. Ces derniers ont au moins eu le mérite de lui donner une très bonne vue et un très bon odorat.

COMPTE DE DROITS - 3/3
COMPTE DE CREDITS - Juste assez pour faire tourner sa boutique

Descriptions


Physique
Caractère
Monstre, bête de cirque, étrange créature, bizarre, laide... Voilà bien des adjectifs qui ont défini Meika au cours de sa tragique existence. La vérité, si on peut le dire ainsi, c'est que le physique de l'hybride est certainement peu commun.

De longues ailes blanches et noires sur leur extrémité lui servent de bras, des écailles blanche, rouges et noires dessinent sur son dos des motifs aléatoires, ses cheveux d'une longueur impressionnante sont immaculés et d'une grande douceur, coiffés d'une bien étrange façon qui lui permet néanmoins de ne pas être trop gênée par ces derniers. Deux ailes de corvidé sont accrochées de chaque côté de son visage et oscillent au gré du vent, tandis que la pâleur extrême de sa peau vient trancher avec la couleur noire de ces rémiges. Des tâches sombres viennent parsemer son épiderme par endroits, comme les deux points au dessus de ses yeux bleus clairs. Ses jambes, telles le reste de son corps, sont fines et fragiles comme si elle était perchée sur des échasses et pouvait chuter d'une seconde à l'autre. Pourtant, malgré la douleur cuisante qui étire ses muscles, sa peau et ses os en permanence, elle est agile et se tient correctement sur ses pieds.

Si pendant bien longtemps elle a caché ce corps abject qui lui a valu de vivre un enfer pour bien des raisons, aujourd'hui, dans sa nouvelle vie amarylienne, elle exubère ses traits physique par des tenues traditionnelles japonaises, un maquillage visible, de nombreux bijoux de tête et des accessoires ornementaux en tout genre. C'est une façon pour elle de se déguiser, de donner l'impression d'être une créature mystique en devenant excessive sur ses apparats et sa peinture faciale, d'oublier le monstre qu'on l'a condamné à devenir pour créer une aura mystérieuse autour de sa personne.
Fragile Droguée Sensible Empathique Pessimiste Mélancolique Créative Perchée Peu confiante Souffrante Rêveuse Ailleurs Triste Unique Étrange

Sous sa peau la douceur essaye de survivre mais elle s’éclate, elle s’étouffe contre la chair abîmée. Des mots viennent dans sa gorge comme une cruelle nausée, puis s’écrasent sur ses lèvres fermées, immobiles. Le silence se fait, elle ravale cette bile noire. Puis elle tombe sans lumière et sans bruit. Voici l’agonie. Elle se plie, fugace, comme une âme dans l’impasse, impuissante, maladive de sa propre carcasse. Peu souriante et fatiguée de la fatalité, incapable de stopper cette lueur de désespoir qui empire ses déboires et surplombe sa raison. Fragile, c'est une certitude. Son cœur de verre a déjà éclaté tant de fois en morceaux qu'elle a tenté de recoller comme elle le pouvait, juste pour survivre.

Terrifiée, elle suffoque et étouffe un sursaut de bon sens entre ses plumes frémissantes sous l'effet de la drogue qu'elle a ingéré en bien trop grande quantité. La colère et le choc de l'injustice ont depuis longtemps laissé place à la mélancolie, cette vieille amie. Elle a eu peur de tout, de tout ce qui serait différent, peur de son reflet au bout d'un certain temps. Elle écrase un sanglot entre deux lattes d'exutoire, se disant que demain sera le même : aussi douloureux et morne que les autres jours. Elle le sait, elle le sent, que tout sera monotone et que déjà l'hiver l'emprisonne. Aphone et forcée d'écouter ces bouffons qui l'observent dans l'ombre, riant avec bon cœur de son désarrois si profond que son âme se recroqueville dans les tréfonds de son corps. Ces bouffons qui ignorent combien elle souffre, combien elle aurait aimé être normale et pas si monstrueuse.

La douleur l'embrase comme le feu d'un orage hors de contrôle au milieu d'une forêt. Elle se souvient de chaque injection, chaque modification, chaque ramification qui a poussé hors de son corps, étirant sa peau et faisant craquer ses os, la brisant sans interruption jusqu'à la rendre si imparfaite. Ses organes la brûlent sans cesse, sa peau lui fait mal et son corps entier est perclus de souffrance quotidienne que seule la drogue parvient à apaiser. Rêvant de s'évader, rêvant de contrées fantastiques qui n'existent que dans le creux de son imagination stimulée par les substances, elle créé. Elle créé de l'art, des tableaux abstraits, elle jette des couleurs sur une toile puis passe à la suivante. Elle sculpte des formes étranges qui n'existent que dans son imaginaire, elle dessine ce qu'elle voit dans ses transes éveillées, elle créé jusqu'à ce que ses membres lui fassent trop mal pour continuer. Du bout de ses plumes, elle porte à la réalité ce qui lui traverse les sens.

S'il est possible de tenir avec elle un semblant de conversation - lorsqu'elle n'est pas trop déchirée - notamment quand elle s'occupe de vendre les articles de sa boutique, elle n'en demeure pas moins une créature aux propos étranges qui semblent parfois sortis de nulle part. Perchée sur sa branche de folie, elle observe le monde qui l'entoure avec un certain recul. Loin, tellement loin qu'elle perd le fil de la réalité une bonne partie du temps. Tout ceci ne la rend pas moins sensible ou moins empathique, bien au contraire. Elle a juste sa façon bien à elle d'exister dans cet univers qui l'a trop souvent mâché et recraché.

Histoire du personnage


Quel est le monde d'origine de ton personnage ? Japon alternatif - An 2075
Provient-il d'une œuvre/univers existant(e) ? Si oui, laquelle ? Non

Décris nous en quelques mots son univers d'origine
Il s'agit d'un monde où le Japon a créé en secret des laboratoires pour pratiquer l'hybridation sur des prisonniers, des agitateurs politiques, des pauvres, des gens manipulés, des enfants kidnappés, etc... dans le but de servir d'esclaves, de propriétés, d'animaux de compagnie ou d'outils de travail pour des tâches ingrates. Cette pratique a fini par se savoir dans le reste du monde mais après de longs débats politiques ces laboratoires ont finit par faire partie du domaine publique et se répandre dans le monde. Légalement, l'hybridation est autorisée et la majorité de la population possède désormais un (ou plusieurs) hybride(s), ou alors n'a pas d'avis sur la question. Mais une minorité qui se fait entendre très fort proteste contre cette aberration. Ainsi est née une ère nouvelle où les hybrides vont devenir une source de production, de bénéfices mais surtout creuser un fossé dans la société entre les pauvres et les riches, les partisans de cette pratique et ceux qui la trouvent abjecte.

COMMENT LE PORTAIL EST-IL APPARU ? POURQUOI ? A QUOI RESSEMBLE-T-IL ?
Son portail est une sorte de motif qui s'est dessiné sur une vitre, un cercle contenant d'autres cercles, comme quand on pose son doigt à la surface de l'eau et que vienne se former des ondes tout autour du centre.

QU'EST CE QUE TON PERSONNAGE VIENT FAIRE A AMARYLLIS ?
Échapper à son passé, consommer de la drogue, oublier son existence.

Parfois elle se dit que ses parents auraient dû l'appeler Supernova.

Vous savez, ce sont ces étoiles qui explosent et qui se laissent éclater en une violente conflagration. Ce sont ces étoiles qui meurent, irrémédiablement, et lorsqu'on les aperçoit enfin dans leur anéantissement elles sont déjà parties depuis bien longtemps. On les voit illuminer l'espace d'un mélange étrange, on les prend pour de nouveaux astres venus se répandre dans l'atmosphère.

Alors qu'en vérité, elles sont mortes en silence quand personne ne les regardait, au fin fond de la galaxie.

C'est un phénomène absolument extraordinaire. C'est un mélange de matières, une fusion de couleurs et de lumières. Un spectacle parfaitement hors du commun que l'on regarde depuis le lointain avec curiosité, ou effroi.

Mais quoi que l'on puisse voir ou penser, elle est déjà morte dans l'obscurité. Il est déjà trop tard quand on l'aperçoit, ainsi mise en avant. Il est déjà trop tard quand on se dit « j'aimerais m'en approcher, m'approprier cette curiosité » puisque de toute façon le lumière que l'on observe n'est que le signe de sa chute, de sa disparition.

Retour dans le néant intégral.

Mais il faut croire que la vie ne prend jamais le chemin que l'on attend d'elle et ainsi ses géniteurs lui donnèrent le patronyme de Meika, un nom maudit qui signifie « sombre bénédiction » en japonais. Aurait-il pu en être autrement pour cette enfant non désirée que le couple décida de vendre à un laboratoire d'hybridation alors qu'elle n'avait que six ans ? Une somme intéressante pour ces odieux personnages en échange de l'être qu'ils auraient dû aimer et chérir.

C'est à partir de cet instant que l'enfer commença réellement pour la jeune fille. Pas de tendresse. Pas de réconfort. Juste les murs blancs et aseptisés de la salle médicale où elle passait la moitié de ses journées, avant de retourner dans la minuscule cabine vitrée qui lui servait de chambre. Un lit sobre, une lampe de chevet. Voilà tout le mobilier dont elle disposait, à l'égal des autres sujets de laboratoire qui n'avaient certainement pas décidés d'être là. La solitude était pesante, c'est certain. Le manque d'amour aussi.

Mais ce n'était rien comparé aux douleurs que chaque injection, chaque acte chirurgical, chaque greffe lui provoquait dans tout son organisme. Au fil des mois, au fil des ans, elle encaissa diverses expériences visant à créer un hybride supérieur à ceux qu'il était coutume de créer dans ce genre d'endroits. Mais le résultat n'était jamais celui escompté pour les actionnaires du laboratoire. Alors on recommençait, encore, différemment, douloureusement, jusqu'à ce que ses bras ne se déchirent pour devenir des ailes, que son crâne ne se fracture pour y faire pousser des rémiges, que sa peau ne se mette à pâlir et à se recouvrir tantôt de tâches sombres, tantôt d'écailles.

Huit ans enfermée dans ce cadre bien peu idyllique, tout ça pour créer un monstre de foire qu'on envoya en animalerie dans l'espoir que quelqu'un veuille bien dépenser son argent contre une telle créature. Elle n'avait rien des autres hybrides plus classiques, ceux qui ne possédaient qu'une paire d'oreilles ou une queue, des amélioration physiques jugées esthétiques ou mignonnes par la population désireuse d'acquérir l'un de ces spécimens. Mais elle, pauvre enfant de quatorze ans, n'attirait que les regards de jugement et les commentaires désapprobateurs quant à son apparence. Le propriétaire de l'animalerie la garda deux ans avant de trouver le moyen de s'en débarrasser pour une somme dérisoire à un patron de cirque qui se disait qu'il pourrait faire fortune sur le dos d'un tel monstre.

Du jamais vu, voilà ce que l'on disait lorsque la représentation commençait. Et toujours ces regards désagréables, ces regards que l'on jette à un bossu ou à un amputé que l'on croise dans la rue, à mi chemin entre la pitié et le dégoût pour certains, une curiosité malsaine pour d'autres ; mais toujours ce relent de difformité et de différence beaucoup trop grande avec le reste du monde pour être laissée tranquille.

On aurait pu penser néanmoins que sa condition de vie s'améliorerait dans un milieu comme celui du spectacle où finalement son apparence si étonnante - pour ne pas dire hilarante - faisait désormais la renommée du cirque où on la forçait à travailler. Mais si le devant de la scène semblait bien agréable aux spectateurs, il en était tout autre pour la jeune hybride qui subissait de nombreuses sévices en coulisses visant à la rendre plus docile qu'elle ne l'était déjà pourtant, plus performante, plus appliquée, plus endurante malgré les maigres repas qu'on lui servait. Elle que les enfants pointaient du doigts en tirant la manche de leurs parents :

« Regarde maman, la bête bizarre est passée dans tous les anneaux, même celui en feu ! »

Et tous ces commentaires, elle pouvait les entendre. Elle les subissait, en plus des violences physiques qui abîmaient son corps déjà meurtri par la douleur quotidienne des expériences passées. Elle les ancrait dans son âme et les murmures revenaient la hanter les rares fois où on la laissait tranquille, où on la laissait dormir. Monstre. Abomination. Erreur. Malformée. Étrange. Chose. Tant de sobriquets qu'on lui avait soufflé à l'esprit et qui avaient anéantis complètement sa confiance en elle.

Un jour dans sa seizième année, un homme à l'allure riche et élégante vint assister à une représentation du cirque. Intrigué par cette créature hors du commun, il demanda audience privée avec le directeur de la troupe. Meika n'entendit pas tout ce qui fut dit à ce moment-là, mais du peu qu'elle en avait saisi il s'agissait de la racheter pour une coquette somme afin de l'intégrer à son domicile. La négociation fut longue, car le directeur n'avait pas envie de perdre l'une des pièces maîtresses de ses spectacles. Mais l'argent peut tout acheter en ce monde et finalement le riche homme parvint à convaincre le patron de la troupe.

Elle allait enfin rejoindre un foyer. Probablement pour des tâches ménagères ou simplement pour faire office d'animal de compagnie, mais rien ne pouvait être pire que le cirque. Au moins, elle serait à l'abris des regards et pourrait espérer de meilleurs traitements si elle se tenait correctement. Un peu de tranquillité aussi, si son nouveau propriétaire était du genre magnanime. Sans bagages, sans attaches, elle quitta le chapiteau à la suite de l'homme qui venait de la libérer de ses tourments.

Elle tombait depuis des mois dans cette fosse qui semblait ne jamais avoir de fond. Elle avait beau tendre les bras et les jambes, les parois étaient trop éloignées de sa portée. Impuissante, elle ne pouvait que chuter encore et encore sans rien à quoi se raccrocher. Alice au pays des horreurs précipitée dans le terrier d'un lapin un peu trop pressé, dans le tunnel où plus rien n'a de sens. Le problème avec les chutes sans fin, c'est qu'en réalité il y en a quand même une. On ne la voit pas dans l'obscurité, on ne sait pas quand elle va arriver. Mais on la sent, comme un craquement brutal qui écrase les côtes et tout le reste de la cage thoracique. Le cœur broyé, les tripes broyées. Le crâne éclaté contre un sol trop longtemps attendu.

Plus la chute et longue, plus le choc est douloureux. Et parce qu'on pense toujours avoir touché le fond, elle le croyait aussi. Seulement quand vient réellement l'instant où l'on s'écrase, alors la souffrance est telle qu'on a l'impression de devenir une coquille vide d'esprit et de sens. Un corps sans vie, régit par le chagrin car il semble que ce soit encore la seule chose capable de faire battre le cœur sous la chair.

Alors elle se noie, elle étouffe, elle se brise. Et puis rien n'a de sens, et puis tout est injuste. Sauf qu'elle ne peut rien y faire de là où elle est. Elle ne peut rien y faire car elle n'est finalement que le fruit d'un destin trop tragique, le pantin de cette main invisible qui contrôle sa vie. Un jeu de plateau grandeur réelle. Plus vrai que jamais.

Plus morte que jamais.

Car voyez-vous, l'homme qui l'avait racheté au cirque était en réalité un collectionneur. Mais pas n'importe quel genre de collectionneur ; c'était un collectionneur d'hybrides et de créatures exceptionnelles, dans tous les sens que le terme peut avoir. Des animaux exotiques, des espèces en voie d'extinction, des hybrides aux caractéristiques sortant de l'ordinaire. Meika fut donc exposée dans la pièce secrète d'une riche demeure, un endroit que le maître des lieux aimait faire visiter à quelques amis dans son genre. Dans sa cage de verre, elle ne pouvait que supporter les regards insistants et curieux qui se posaient sur sa personne.

Recroquevillée derrière ces vitres épaisses, elle attendait qu'on l'achève. Qu'on abrège définitivement cette existence misérable qui ne lui avait causé qu'une immense tristesse et son lot de douleurs.

Mais le maître des lieux n'avait pas l'intention de se débarrasser d'un spécimen si unique.

Alors un soir, elle pria pour la dernière fois de son existence.

Elle pria pour un miracle.

Et alors qu'à cet instant la salle était vide d'invités, qu'il ne restait que les autres cages de verre où d'autres malheureuses créatures étaient prisonnières et plongées dans une luminosité restreinte, sa vitre se mit à former de petits cercles concentriques comme un caillou jeté au milieu d'un lac. Faiblement, elle tendit le bout de ses plumes vers la surface étrange et se laissa glisser entièrement à l'intérieur.

C'est ainsi qu'elle trouva Amaryllis, loin du monde qui l'avait détruite.

Mais la douleur et les traumatismes étaient encore bien trop présents pour qu'elle puisse rêver à une vie paisible.

Difficile de ne pas céder à l'appel des vices de la cité des plaisirs ; pour elle, il s'agit de la drogue et de toutes les substances pouvant lui permettre de s'échapper mentalement de sa souffrance interne et externe.

Elle en vint même à ouvrir sa petite échoppe de stupéfiants pour lui permettre d'avoir assez de crédits afin de financer sa propre consommation.

Perdue de l'autre côté du miroir, elle ne compte pas remettre les pieds dans son portail.

Pas même pour toute la douceur du monde.

HRP

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Mer 3 Avr - 22:24
watch as I drown far from the shallow

Enfant non désirée qui sera vendue à un laboratoire pour hybridation, elle va subir de nombreuses expériences qui feront d'elle celle qu'on appellera monstre une grande partie de sa vie. Envoyée dans une animalerie pour hybrides afin d'être vendue à ceux qui en ont les moyens, elle est jugée trop bizarre, trop laide par les clients. Le propriétaire de l'animalerie se débarrasse donc de cet être invendable à un cirque pour une somme misérable. Dans ce cirque elle sera maltraitée et on la fera travailler bien au-delà de ce que sa résistance physique le lui permet. Un riche mécène aux abords sympathiques va la racheter au cirque pour une coquette somme afin de l'ajouter à sa collection personnelle. Mais un jour, il retrouvera la cage de verre où elle était retenue prisonnière complètement vide. C'est ainsi que démarre la vie de Meika à Amaryllis où elle découvre les joies de la drogue qui lui permettent d'oublier ses douleurs et ses traumatismes.

Credits > Myrddin

Amaryllis - Meika Titre_13
Résumé ici des liens attendus, des RPs, etc...
Amaryllis - Meika Titre_13

Positif
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Négatif
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Neutre
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Mer 3 Avr - 22:34

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