Sam 13 Avr - 19:37 | ||||||
magie Lecture mentale aptitude Assassin Lire les esprit n'est pas chose aisée, même lorsque ce don se manifeste dès le plus jeune âge. D'abord sur des personnes faibles d'esprit, par accident, et puis finalement tu prends le contrôle sur cette magie qui t'a été offerte. Tu es persuadée que les dieux te l'ont donné pour une raison, qu'un jour tu pourras en tirer profit d'une façon ou d'une autre. Si dans tes plus jeunes années ce don t'a servi à survivre avant tout, c'est à partir de l'adolescence que tu vas le développer et apprendre réellement à le maîtriser. Désormais, plus de lectures accidentelles dans l'esprit des gens. D'ailleurs, mis à part pour tes sessions de cartomancie et de voyance ou lorsque tu dois fuir une situation dangereuse, tu te gardes bien d'utiliser ta magie sur des gens qui n'ont rien demandé. Bien que ton niveau soit devenu excellent avec le temps, cela te prend encore beaucoup de ressources physiques et tu évites d'abuser des séances de divination car tu as besoin de repos après ces dernières. Ton aptitude à te fondre dans la masse, tu l'as développée en grande partie depuis que tu vis à la rue. Devenir une ombre invisible au milieu de la foule, sinuer sans un bruit dans une ruelle déserte ; voilà des choses qui t'ont sauvé la mise plus d'une fois. taille 1m65 poids 52kg signes distinctifs Tu possèdes possède plusieurs tatouages à l'encre éphémère qui changent au grès de tes humeurs dès lors qu'ils s'effacent. Ils ont toujours une symbolique, une trace de ta vie et de tes péripéties. Tu possèdes également plusieurs cicatrices sur le dos et les jambes, sans dire que tu les laisses apparentes, tu ne les caches pas non plus si tu as envie de t'habiller plus léger - notamment pour danser. facts ❁ Tu aimes porter beaucoup de bijoux, généralement en or ou en simulacre, ce qui sied parfaitement à tes tenues en tissu fluide et à tes foulards de tête. ❁ Tu as de longs cheveux épais et bouclés qui t'arrivent au milieu du dos et virevoltent élégamment lorsque tu tournoies dans tes flanelles pour émerveiller tes spectateurs. ❁ Tu aimes t'habiller de couleurs, de motifs, de tissus légers et de toutes ces choses qui rendent les spectacles plus attrayants à l'œil, comme si tu étais une fleur flamboyante dansant dans le vent. ❁ Tu sais malgré tout te fondre dans la masse, couleur au milieu des couleurs, ou alors sous un drapé plus sobre pour passer inaperçu en fonction de la situation. caractère Débrouillarde︙Maline︙Opportuniste︙Taquine︙Résiliente︙Manipulatrice︙Méfiante︙Observatrice︙Fourbe︙Généreuse︙Talentueuse︙Libre Difficile pour toi de passer outre les choses que la vie t'a appris à la dure, née dans la misère et abandonnée par une mère seule qui ne pouvait élever un enfant à cause de sa pauvreté. Jetée comme une moins que rien, comme un poids dans la vie de celle qui aurait dû t'aimer, tu as grandi avec l'idée que c'est en comptant d'abord sur toi même que tu t'en sortiras. Même si avec le temps tu as appris que des mains peuvent t'être tendues afin de te souder à d'autres miséreux comme toi pour affronter la vie. Cependant, ta méfiance date de trop loin pour que le temps ait pu te résoudre à accorder ta confiance aux gens facilement. Mis à part à ceux qui t'on recueillie lorsque tu étais adolescente, tu ne ressens pas le besoin de te lier à qui que ce soit de toute façon. Tu as lu les pensées de suffisamment de personnes pour savoir qu'ils possèdent tous une part d'ombre et que quand on vit dans la rue on attire plus le dédain et les risques qu'autre chose. Pourtant, tu n'as pas perdu foi en l'être vivant. Du moins pas entièrement, et si tu peux apporter ton aide à des personnes dans le besoin tu le feras de bon cœur. Robin des bois dans le fond, si voler aux riches ne te pose aucun problème c'est en partie parce que tu sais redistribuer aux pauvres et que tu ne fais pas cela par avarice. Tu ne prends que ce dont tu as besoin pour survivre et pour aider. La vie de palais ne t'intéresse pas ; tu es très bien là où tu es et ce qui t'importe par dessus tout est qu'on ne te prive pas de ta liberté. Ce qui est certain en revanche, c'est que les épreuves t'ont forgé une personnalité solide et t'ont pourvu d'une résilience à toute épreuve qui te permet de garder le menton levé même lorsque la vie s'acharne. Débrouillarde et opportuniste, tu sais te saisir de ce qui te passe sous le nez et parviens à flairer les bonnes occasions de te mettre quelques pièces dans la poche. Tu es maline, tu sais reconnaître le bon du mauvais et connais suffisamment les choses pour te rendre compte lorsqu'une personne tente de te la mettre à l'envers. Tu n'as pas besoin de lire les pensées d'une personne pour comprendre si ses intentions sont hostiles, même si cette magie t'as déjà bien aidé par le passé. Tu n'es pas sournoise pour le plaisir, tu n'as pas d'intérêt à dépouiller les plus miséreux que toi et tu aurais même tendance à les aider à s'en sortir et à leur tendre la main comme on te l'a tendu à l'époque. Non, toi tu préfères mettre tes talents de manipulation appris avec le temps pour retirer aux riches ce que tu estimes qu'ils ont en trop. D'aucuns diraient que tu es une personne fourbe, mais ce sont là les mots des forces de l'ordre qui cherchent à te mettre en cellule pour tes petits tours de passe passe sur les habitants plus riches de la capitale. Les gens du peuple, surtout ceux de ta communauté, t'apprécient pour ton bon vivant et ton côté taquin. Tu as su rester forte et fière malgré la dureté des épreuves qui ont parfois tenté de te terrasser comme un ouragan. Mais l'ouragan, c'est toi et ta persévérance de ne jamais lâcher ton besoin de survivre pour voir les étoiles une nuit de plus. Observatrice, patiente, tu sais reconnaître les clients potentiels et aussi les membres de la milice qui tentent de te mettre la main dessus. Mais tu leur as toujours filé entre les doigts comme une ombre, aussitôt disparue à peine t'ont ils remarqué au coin d'une ruelle. S'il y a bien une chose qui te fait vibrer depuis qu'on t'a initié à cela, c'est la danse. Même si tes activités principales restent la voyance et la cartomancie, tu aimes donner de petits spectacles de rue avec une grâce exceptionnelle qui te vaut les applaudissements de la foule alors que tu ne vois même plus le monde qui t'entoure lorsque tu voltiges au rythme de la musique. Talentueuse, comme si tu étais née pour cela, tu expires tous tes fardeaux à chaque mouvement maîtrisé, comme une flamme inarrêtable qui ravage le cœur des plus sensibles et enivre les esprits les plus sensuels. histoire Tu es née sous la lune d'une nuit d'automne, hurlant à plein poumons alors que l'air pénètre pour la première fois dans ton organisme, toi le petit soleil animé par la flamme du Pyjak. Un bébé agité, plein de vigueur et déjà souriant alors que celle qui te tient dans ses bras est en larmes, mêlant la douleur physique à celle de t'avoir mis au monde puisque tu n'étais pas désirée. Issue d'une union à sens unique où l'homme a fini par mettre les voiles, tu n'es pour ta génitrice que le reflet de ses traumatismes qui lui vaudront de mettre fin à son existence quelques temps après ton abandon devant une habitation. Trop pauvre pour t'élever de toute façon, elle n'aurait pu subvenir à tes besoins au long terme et tu serais probablement morte à la rue toi aussi si personne n'avait ouvert la porte devant laquelle elle t'a déposée alors que tu n'avais que quelques jours. La vie n'est pas bien faite, tu l'as appris très jeune tandis que l'homme qui t'a recueillie ne montre aucune douceur à ton égard. Non content d'être violent avec toi, il passe son temps à te rappeler sans cesse que sans lui tu n'aurais jamais survécu. Comme si tu lui devais quelque chose, comme s'il t'avait fait grâce en récupérant ton couffin devant sa porte. La vérité c'est qu'il est bien content d'avoir de la main d'œuvre pour sa petite entreprise de tissus et que tu lui sers d'esclave plutôt que de fille. Ton caractère ne se complaît pas dans cette soumission et cette humiliation permanente, aussi tu te rebelles souvent ce qui te vaut des coups encore plus violents au point que certains te laisseront des cicatrices sur la peau. Petite insolente, petite peste, petite souillon ; des mots fleuris que tu entends régulièrement alors que l'homme te rabâche qu'il a plus de valeur que ta "traînée de mère" qui t'a abandonnée. Tu devrais lui montrer du respect ; tu n'as pour lui que de la rage et du dégoût que tu ne parviens même plus à dissimuler au fil des années. La peur s'est muée depuis longtemps en affront et tu n'as plus la crainte des coups qui te seront donnés. Tu les vois venir à l'avance alors que ta magie de lecture mentale se développe de davantage au fil du temps. Tu les encaisses, tu pleures mais tu restes droite. Parce que si tu commences à t'effondrer tu sais qu'il en profitera encore plus pour te malmener. Parce que si tu perds pieds maintenant, qui viendra te sauver ? Alors la vie continue et tu te plies aux tâches qui te sont incombées, généralement celles du ménage et du tissage des fibres pour les tissus, tout en gardant à l'esprit que tu ne resteras pas ici éternellement. Tu as déjà songé à pousser ton bourreau dans les escaliers, mais tu n'as jamais eu le courage d'aller au bout de ton action. Ce n'est pas toi, le meurtre ne te ressemble pas et tu as conscience malgré ton jeune âge du fait qu'ôter une vie est quelque chose qui te collerait à la peau pour le restant de tes jours, peu importe combien il l'aurait mérité. La solution n'est pas là. Tu as quatorze ans lorsque tu décides de prendre les choses en main autrement. Ce soir là, tu as resservi bien plus que de coutume le verre d'alcool du monstre qui te garde, espérant le voir sombrer dans un sommeil de plomb une fois la nuit venue. Par chance, ton petit stratagème fonctionne et il s'endort lourdement après le repas, ronflant comme une créature démoniaque alors que tu prépares un petit sac en toile avec quelques vivres et de l'eau. Tu n'as pas d'effets personnels, tu n'as rien de précieux ici alors tu voyages léger. Tant mieux, rien ne te rattache à cet endroit maudit et rien ne pourra te faire reculer. Pour toi, la fuite n'est pas la solution des lâches. C'est savoir quand battre en retraite et il faut assez de cran pour l'accepter. Alors tu passes la porte du logement sans un seul bruit pour t'engouffrer loin des rues passantes et t'engouffrer dans le faubourg sud où tu espères qu'il n'ira pas te chercher. Mais l'endroit n'est pas fait pour une gamine de ton âge, aussi la peur te saisit aux trippes alors que des regards malveillants te suivent dans les ruelles. Bientôt, tu arrives dans une impasse et tu te sens piégée comme une petite souris qui n'aurait plus d'endroit où se cacher. Une femme t'a suivi, tu l'as sentie derrière toi alors que tu accélérais le pas dans les quartiers sombres de la ville. Recroquevillée contre le mur qui te bloque la sortie, tu sursaute lorsqu'une main se pose sur ton épaule et tu lèves les yeux vers la personne qui te regarde avec une étrange lueur de bienveillance. « Ce n'est pas un endroit pour toi. Viens. » Et tu la suis, sans même chercher à lire dans ses pensées tant la panique guide tes pas à cet instant. Mais quelque chose en elle t'inspire la confiance, tu peux le sentir dans tout ton être ; cette femme est une bonne personne. Tu te colles un peu à elle tandis que des gens vous dévisagent, mais alors que tu sembles t'enfoncer encore plus loin dans l'enfer de la pauvreté, l'ambiance se détend étrangement. La femme salue des gens sur son passage et te guide jusqu'à une petite placette où d'autres enfants jouent ensemble sous le regard de quelques adultes. « Tu n'es pas obligée de rester, mais tu seras mieux avec nous que toute seule dans ce quartier. Tu as la tête de quelqu'un qui fuit son passé, mais ici tu as une chance de prendre un nouveau départ. » Les mots de la femme sonnent à tes oreilles comme une bénédiction, comme un message divin qui te prouve que tu as fait le bon choix en quittant la demeure de cet homme monstrueux. Elle te donne son nom ; Ranjana. Tu as la sensation à ce moment là que tu as enfin trouvé un endroit que tu pourras appeler chez toi. C'est la rue, c'est la misère, mais tu sens une vague de liberté et de joie émaner de ton être alors que tu poses ton petit baluchon pour aller rencontrer les gamins qui jouent avec des petits cailloux sur la place. Tu apprends bien vite les arts de la rue ainsi que les arnaques et autre vols à la tire qui te permettent de gagner ta croute. Votre communauté est soudée ; il y a une confiance et un respect mutuel qui se dégagent des miséreux que vous êtes. Même si ta méfiance est encore trop présente, tu sais que ces gens ne te veulent pas de mal et qu'ils font les choses pour t'aider, même celles qui semble éthiquement incorrectes. L'ombre de ton passé fraîchement quitté te poursuit encore ; tu as peur que ton bourreau te retrouve et tu rases souvent les murs lorsque tu quittes le faubourg sud d'Evren. Ranjana devient très vite ton mentor, de vie et de magie. Elle pratique la voyance et la cartomancie depuis bien longtemps et te transmet son savoir dans ces domaines, chose qui te ravit au plus haut point car cela te permet d'apprendre à contrôler la lecture des esprits et de canaliser tout ce qui se passe dans ton cerveau enflammé par la vie et par tout ce qui t'entoure. Mais parmi toutes les choses que cette femme t'apprend, une d'entre elles fait écho au fond de ton cœur bien plus que les autres ; la danse. Ranjana t'a montré un jour ses performances et tu as décidé que tu voulais apprendre à devenir aussi gracieuse qu'elle. Tu avais l'impression de la voir s'envoler avec une souplesse inouïe, de ces danses gitanes proches du flamenco mais avec encore bien plus de liberté. Tu travailles dur et assidument pour comprendre les mouvements, apprendre à connaître ton corps et chacun de tes muscles pour créer un spectacle pour les yeux. Quelque part, cette pratique semble te venir avec une aisance toute particulière. Ranjana dit que tu es née pour danser mais qu'il te fallait juste le bon déclic. Et le déclic c'est elle, cette femme un peu âgée mais encore bien active qui t'a fait découvrir un autre monde. Les années passent et tu grandis dans ce cadre que beaucoup jugeraient triste mais qui pour toi est devenu la routine. Tu apprends la douleur de perdre ses proches lorsque l'un d'entre vous part découvrir le monde et ne revient jamais ou que la vieillesse emporte l'un des tiens. Mais tu restes forte, comme toujours, et tu continues de pratiquer la danse ainsi que les arts de rue et la voyance. Tu gagnes assez pour survivre et cela te convient ; tu n'as jamais eu la folie des grandeurs et l'idée même de posséder ton propre logement ne t'a jamais effleuré l'esprit. Tu aimes ta vie ici, aussi instable soit elle, parce qu'elle t'offre en contrepartie une liberté totale et des moments de complicité et de communautarisme avec les miséreux qui t'ont recueillie. La plus difficile des épreuves que tu affrontes, c'est le moment où tu perds Ranjana qui est emportée par le temps. Elle est âgée et fragile malgré sa vigueur d'esprit, aussi son temps sur le plan mortel touche à son terme. Tu la vois s'amenuiser au fil des jours et ses cernes se creuser comme si elle était déjà partie. Mais tu restes à ses côtés jusqu'au bout, elle qui t'a tendu la main lorsque tu en avais le plus besoin, elle qui t'a guidée et transmis tout son savoir ainsi que sa plus grande passion. Tu lui promets, dans un dernier souffle, que tu n'arrêteras jamais de danser même si on tente de t'en empêcher. Tu danseras jusqu'à en avoir les pieds en sang, jusqu'à ce qu'à ton tour la vie t'emporte de l'autre côté. Tu danseras pour exister, pour faire rêver, pour entretenir sa mémoire et faire briller de mille feux le soleil sur Al'Malaq. Les années filent à une vitesse folle et te voilà maintenant adulte, belle jeune femme désirable et pleine d'esprit qui connaît les quartiers pauvres de la capitale sur le bout des doigts. Tu décides qu'il est temps pour toi de t'aventurer un peu plus souvent hors de là et un beau jour tu retournes là où tu as passé la première décennie de ta vie pour voir si ton bourreau y est toujours. A la place de l'échoppe de tissus qu'il tenait, c'est une famille qui s'est installée, les enfants riant dans la pièce à vivre tandis que leur mère prépare le repas. Un sourire se peint sur tes lèvres et un poids se dégage de tes épaules ; le monstre qui te poursuivait encore dans tes rêves n'habite plus ici. Peut-être est-il mort, peut-être a-t-il quitté la capitale. Peu importe, tu te sens libre et désormais plus rien ne te rattache à ton enfance. Ta vie est mouvementée, chaque jour différente et pourtant similaire. Tu n'as pas envie de changer d'existence, tu es très bien à la rue. Mais tu aimerais parfois te mêler aux plus hautes castes pour le plaisir de vivre de nouvelles aventures et pour leur voler quelques pièces. En attendant, tu te contentes de la petite bourgeoisie et des gens du bas peuple assez aisés pour qu'une miche de pain en moins ne leur fasse pas défaut. | ||||||
Sam 24 Aoû - 19:49 | ||||||
Petite citation
▷ Monde d'origine ◁ Le grand royaume de Khiretan est séparé en quatre continents qui étaient encore en guerre il y a une cinquantaine d'années. Des guerres de territoire, des guerres pour la suprématie et la puissance de chaque contrée qui ont fait d'innombrables victimes dans tous les camps. Mais le continent qui s'est le plus démarqué durant cette guerre, grâce à sa puissance militaire et à la magie physique de sa population, c'est celui de Der'hita. Chacune des quatre contrées possède une population variée avec des aptitudes raciales et des magies un peu différentes. On estime qu'environ une personne sur cinq possède des aptitudes magiques. Les humains de Der'hita pour commencer, sont plus grands et massifs que les autres habitants de Khiretan, ce qui les rend puissants dans leurs frappes et leur permet de porter des armes et armures lourdes. Ils utilisent des magies élémentaires principalement orientées vers le feu et la terre. Ils sont spécialisé dans la forge, l'architecture lourde et possèdent une armée redoutable de guerriers formés dès leur plus jeune âge. Leur capitale est gigantesque, répartie en trois cercles de hiérarchie social et entourée par de hautes murailles. Leur espérance de vie ne dépasse pas les 70 ans. Les humains de Uusauk sont les seconds en terme de masse et de grandeur, avec une espérance de vie d'environ 90 ans en moyenne. Leurs attributs physiques sont la résistance et l'endurance, mais ce sont aussi d'excellents nageurs. Pas étonnant quand on sait que la magie dont ils sont pourvus est celle de l'eau et de l'air, toujours dans les élémentaires. Certains parmi les détenteurs de magie sont capables de manipuler la glace et la météo, mais ils sont très rares à être aptes à pousser leur don jusque là. Leurs cités sont très liées au monde marin et on peut y voir de grands ponts, des maisons suspendues et une architecture bien particulière. Les humains de Yas'pah vivent sur un continent recouvert à 80% de flore sauvage et d'espèces animales redoutables. Vivant en communion avec la nature, ils ont hérités de magies de guérison, de métamorphose et de communication avec les animaux. Leurs corpulences sont très variées et dépendent de leur tribu et de leur arbre généalogique ; les métamorphes sont souvent plus massifs que les guérisseurs par exemple, mais cela ne veut pas dire que c'est systématiquement le cas. Leur longévité est d'une petite centaine d'années au maximum pour ceux qui ont le mieux entretenu leur corps. Les villages sont généralement perchés dans les arbres de la canopée, avec des ponts de lianes et des installations de défense très poussées qu'on aurait pas soupçonné. Mais ceux qui nous intéressent ici pour notre histoire, ce sont les humains de As'kamath qui vivent sur le dernier continent de Khiretan. Leurs aptitudes physiques sont plutôt tournées vers l'agilité et la rapidité, avec des corpulences plutôt fines et élancées ainsi qu'une musculature légère et souple. Leurs magies sont liées à l'esprit, avec par exemple la lecture mentale, le contrôle mental et les illusions. Considérés comme le peuple le plus faible dans les guerre brutales qui ont eu lieu, ils n'en restent pas moins plein de ressources et ont construit une civilisation très axée sur le savoir et la politique. Leur capitale est une grand cité cosmopolite à l'architecture moyen orientale, tout comme les autres villes qui se trouvent sur le continent. Leur longévité peut atteindre jusqu'à 150 ans pour les cas extrêmes recensés ; c'est le peuple qui vieillit le moins vite de tous. ▷ Apparence ◁ ❁ Tu mesures 1m65 pour un poids de 52kg. ❁ Tu possèdes possède plusieurs tatouages à l'encre éphémère qui changent au grès de tes humeurs dès lors qu'ils s'effacent. Ils ont toujours une symbolique, une trace de ta vie et de tes péripéties. Tu possèdes également plusieurs cicatrices sur le dos et les jambes, sans dire que tu les laisses apparentes, tu ne les caches pas non plus si tu as envie de t'habiller plus léger - notamment pour danser. ❁ Tu aimes porter beaucoup de bijoux, généralement en or ou en simulacre, ce qui sied parfaitement à tes tenues en tissu fluide et à tes foulards de tête. ❁ Tes yeux sont d'un magnifique doré qui semble sonder l'intérieur de ceux que tu regardes intensément. ❁ Tu as de longs cheveux épais et bouclés qui t'arrivent au milieu du dos et virevoltent élégamment lorsque tu tournoies dans tes flanelles pour émerveiller tes spectateurs. ❁ Tu aimes t'habiller de couleurs, de motifs, de tissus légers et de toutes ces choses qui rendent les spectacles plus attrayants à l'œil, comme si tu étais une fleur flamboyante dansant dans le vent. ❁ Tu sais malgré tout te fondre dans la masse, couleur au milieu des couleurs, ou alors sous un drapé plus sobre pour passer inaperçu en fonction de la situation. ▷ Caractère ◁ Débrouillarde︙Maline︙Opportuniste︙Taquine︙Résiliente︙Manipulatrice︙Méfiante︙Observatrice︙Fourbe︙Généreuse︙Talentueuse︙Libre Difficile pour toi de passer outre les choses que la vie t'a appris à la dure, née dans la misère et abandonnée par une mère seule qui ne pouvait élever un enfant à cause de sa pauvreté. Jetée comme une moins que rien, comme un poids dans la vie de celle qui aurait dû t'aimer, tu as grandi avec l'idée que c'est en comptant d'abord sur toi même que tu t'en sortiras. Même si avec le temps tu as appris que des mains peuvent t'être tendues afin de te souder à d'autres miséreux comme toi pour affronter la vie. Cependant, ta méfiance date de trop loin pour que le temps ait pu te résoudre à accorder ta confiance aux gens facilement. Mis à part à ceux qui t'on recueillie lorsque tu étais adolescente, tu ne ressens pas le besoin de te lier à qui que ce soit de toute façon. Tu as lu les pensées de suffisamment de personnes pour savoir qu'ils possèdent tous une part d'ombre et que quand on vit dans la rue on attire plus le dédain et les risques qu'autre chose. Pourtant, tu n'as pas perdu foi en l'être vivant. Du moins pas entièrement, et si tu peux apporter ton aide à des personnes dans le besoin tu le feras de bon cœur. Robin des bois dans le fond, si voler aux riches ne te pose aucun problème c'est en partie parce que tu sais redistribuer aux pauvres et que tu ne fais pas cela par avarice. Tu ne prends que ce dont tu as besoin pour survivre et pour aider. La vie de palais ne t'intéresse pas ; tu es très bien là où tu es et ce qui t'importe par dessus tout est qu'on ne te prive pas de ta liberté. Ce qui est certain en revanche, c'est que les épreuves t'ont forgé une personnalité solide et t'ont pourvu d'une résilience à toute épreuve qui te permet de garder le menton levé même lorsque la vie s'acharne. Débrouillarde et opportuniste, tu sais te saisir de ce qui te passe sous le nez et parviens à flairer les bonnes occasions de te mettre quelques pièces dans la poche. Tu es maline, tu sais reconnaître le bon du mauvais et connais suffisamment les choses pour te rendre compte lorsqu'une personne tente de te la mettre à l'envers. Tu n'as pas besoin de lire les pensées d'une personne pour comprendre si ses intentions sont hostiles, même si cette magie t'as déjà bien aidé par le passé. Tu n'es pas sournoise pour le plaisir, tu n'as pas d'intérêt à dépouiller les plus miséreux que toi et tu aurais même tendance à les aider à s'en sortir et à leur tendre la main comme on te l'a tendu à l'époque. Non, toi tu préfères mettre tes talents de manipulation appris avec le temps pour retirer aux riches ce que tu estimes qu'ils ont en trop. D'aucuns diraient que tu es une personne fourbe, mais ce sont là les mots des forces de l'ordre qui cherchent à te mettre en cellule pour tes petits tours de passe passe sur les habitants plus riches de la capitale. Les gens du peuple, surtout ceux de ta communauté, t'apprécient pour ton bon vivant et ton côté taquin. Tu as su rester forte et fière malgré la dureté des épreuves qui ont parfois tenté de te terrasser comme un ouragan. Mais l'ouragan, c'est toi et ta persévérance de ne jamais lâcher ton besoin de survivre pour voir les étoiles une nuit de plus. Observatrice, patiente, tu sais reconnaître les clients potentiels et aussi les membres de la milice qui tentent de te mettre la main dessus. Mais tu leur as toujours filé entre les doigts comme une ombre, aussitôt disparue à peine t'ont ils remarqué au coin d'une ruelle. S'il y a bien une chose qui te fait vibrer depuis qu'on t'a initié à cela, c'est la danse. Même si tes activités principales restent la voyance et la cartomancie, tu aimes donner de petits spectacles de rue avec une grâce exceptionnelle qui te vaut les applaudissements de la foule alors que tu ne vois même plus le monde qui t'entoure lorsque tu voltiges au rythme de la musique. Talentueuse, comme si tu étais née pour cela, tu expires tous tes fardeaux à chaque mouvement maîtrisé, comme une flamme inarrêtable qui ravage le cœur des plus sensibles et enivre les esprits les plus sensuels. ▷ Histoire ◁ Tu es née sous la lune d'une nuit d'automne, hurlant à plein poumons alors que l'air pénètre pour la première fois dans ton organisme, toi le petit soleil animé par la flamme de la vie. Un bébé agité, plein de vigueur et déjà souriant alors que celle qui te tient dans ses bras est en larmes, mêlant la douleur physique à celle de t'avoir mis au monde puisque tu n'étais pas désirée. Issue d'une union à sens unique où l'homme a fini par mettre les voiles, tu n'es pour ta génitrice que le reflet de ses traumatismes qui lui vaudront de mettre fin à son existence quelques temps après ton abandon devant une habitation. Trop pauvre pour t'élever de toute façon, elle n'aurait pu subvenir à tes besoins au long terme et tu serais probablement morte à la rue toi aussi si personne n'avait ouvert la porte devant laquelle elle t'a déposée alors que tu n'avais que quelques jours. La vie n'est pas bien faite, tu l'as appris très jeune tandis que l'homme qui t'a recueillie ne montre aucune douceur à ton égard. Non content d'être violent avec toi, il passe son temps à te rappeler sans cesse que sans lui tu n'aurais jamais survécu. Comme si tu lui devais quelque chose, comme s'il t'avait fait grâce en récupérant ton couffin devant sa porte. La vérité c'est qu'il est bien content d'avoir de la main d'œuvre pour sa petite entreprise de tissus et que tu lui sers d'esclave plutôt que de fille. Ton caractère ne se complaît pas dans cette soumission et cette humiliation permanente, aussi tu te rebelles souvent ce qui te vaut des coups encore plus violents au point que certains te laisseront des cicatrices sur la peau. Petite insolente, petite peste, petite souillon ; des mots fleuris que tu entends régulièrement alors que l'homme te rabâche qu'il a plus de valeur que ta "traînée de mère" qui t'a abandonnée. Tu devrais lui montrer du respect ; tu n'as pour lui que de la rage et du dégoût que tu ne parviens même plus à dissimuler au fil des années. La peur s'est muée depuis longtemps en affront et tu n'as plus la crainte des coups qui te seront donnés. Tu les vois venir à l'avance alors que ta magie de lecture mentale se développe de davantage au fil du temps. Tu les encaisses, tu pleures mais tu restes droite. Parce que si tu commences à t'effondrer tu sais qu'il en profitera encore plus pour te malmener. Parce que si tu perds pieds maintenant, qui viendra te sauver ? Alors la vie continue et tu te plies aux tâches qui te sont incombées, généralement celles du ménage et du tissage des fibres pour les tissus, tout en gardant à l'esprit que tu ne resteras pas ici éternellement. Tu as déjà songé à pousser ton bourreau dans les escaliers, mais tu n'as jamais eu le courage d'aller au bout de ton action. Ce n'est pas toi, le meurtre ne te ressemble pas et tu as conscience malgré ton jeune âge du fait qu'ôter une vie est quelque chose qui te collerait à la peau pour le restant de tes jours, peu importe combien il l'aurait mérité. La solution n'est pas là. Tu as quatorze ans lorsque tu décides de prendre les choses en main autrement. Ce soir là, tu as resservi bien plus que de coutume le verre d'alcool du monstre qui te garde, espérant le voir sombrer dans un sommeil de plomb une fois la nuit venue. Par chance, ton petit stratagème fonctionne et il s'endort lourdement après le repas, ronflant comme une créature démoniaque alors que tu prépares un petit sac en toile avec quelques vivres et de l'eau. Tu n'as pas d'effets personnels, tu n'as rien de précieux ici alors tu voyages léger. Tant mieux, rien ne te rattache à cet endroit maudit et rien ne pourra te faire reculer. Pour toi, la fuite n'est pas la solution des lâches. C'est savoir quand battre en retraite et il faut assez de cran pour l'accepter. Alors tu passes la porte du logement sans un seul bruit pour t'engouffrer loin des rues passantes et t'engouffrer dans les bas fonds de la ville où tu espères qu'il n'ira pas te chercher. Mais l'endroit n'est pas fait pour une gamine de ton âge, aussi la peur te saisit aux trippes alors que des regards malveillants te suivent dans les ruelles. Bientôt, tu arrives dans une impasse et tu te sens piégée comme une petite souris qui n'aurait plus d'endroit où se cacher. Une femme t'a suivi, tu l'as sentie derrière toi alors que tu accélérais le pas dans les quartiers sombres de la ville. Recroquevillée contre le mur qui te bloque la sortie, tu sursaute lorsqu'une main se pose sur ton épaule et tu lèves les yeux vers la personne qui te regarde avec une étrange lueur de bienveillance. « Ce n'est pas un endroit pour toi. Viens. » Et tu la suis, sans même chercher à lire dans ses pensées tant la panique guide tes pas à cet instant. Mais quelque chose en elle t'inspire la confiance, tu peux le sentir dans tout ton être ; cette femme est une bonne personne. Tu te colles un peu à elle tandis que des gens vous dévisagent, mais alors que tu sembles t'enfoncer encore plus loin dans l'enfer de la pauvreté, l'ambiance se détend étrangement. La femme salue des gens sur son passage et te guide jusqu'à une petite placette où d'autres enfants jouent ensemble sous le regard de quelques adultes. « Tu n'es pas obligée de rester, mais tu seras mieux avec nous que toute seule dans ce quartier. Tu as la tête de quelqu'un qui fuit son passé, mais ici tu as une chance de prendre un nouveau départ. » Les mots de la femme sonnent à tes oreilles comme une bénédiction, comme un message divin qui te prouve que tu as fait le bon choix en quittant la demeure de cet homme monstrueux. Elle te donne son nom ; Ranjana. Tu as la sensation à ce moment là que tu as enfin trouvé un endroit que tu pourras appeler chez toi. C'est la rue, c'est la misère, mais tu sens une vague de liberté et de joie émaner de ton être alors que tu poses ton petit baluchon pour aller rencontrer les gamins qui jouent avec des petits cailloux sur la place. Tu apprends bien vite les arts de la rue ainsi que les arnaques et autre vols à la tire qui te permettent de gagner ta croute. Votre communauté est soudée ; il y a une confiance et un respect mutuel qui se dégagent des miséreux que vous êtes. Même si ta méfiance est encore trop présente, tu sais que ces gens ne te veulent pas de mal et qu'ils font les choses pour t'aider, même celles qui semble éthiquement incorrectes. C'est la Cour des Miracles. Mais l'ombre de ton passé fraîchement quitté te poursuit encore ; tu as peur que ton bourreau te retrouve et tu rases souvent les murs lorsque tu quittes les bas quartiers. Ranjana devient très vite ton mentor, de vie et de magie. Elle pratique la voyance et la cartomancie depuis bien longtemps et te transmet son savoir dans ces domaines, chose qui te ravit au plus haut point car cela te permet d'apprendre à contrôler la lecture des esprits et de canaliser tout ce qui se passe dans ton cerveau enflammé par la vie et par tout ce qui t'entoure. Mais parmi toutes les choses que cette femme t'apprend, une d'entre elles fait écho au fond de ton cœur bien plus que les autres ; la danse. Ranjana t'a montré un jour ses performances et tu as décidé que tu voulais apprendre à devenir aussi gracieuse qu'elle. Tu avais l'impression de la voir s'envoler avec une souplesse inouïe, de ces danses gitanes proches du flamenco mais avec encore bien plus de liberté. Tu travailles dur et assidument pour comprendre les mouvements, apprendre à connaître ton corps et chacun de tes muscles pour créer un spectacle pour les yeux. Quelque part, cette pratique semble te venir avec une aisance toute particulière. Ranjana dit que tu es née pour danser mais qu'il te fallait juste le bon déclic. Et le déclic c'est elle, cette femme un peu âgée mais encore bien active qui t'a fait découvrir un autre monde. Les années passent et tu grandis dans ce cadre que beaucoup jugeraient triste mais qui pour toi est devenu la routine. Tu apprends la douleur de perdre ses proches lorsque l'un d'entre vous part découvrir le monde et ne revient jamais ou que la vieillesse ou la maladie emporte l'un des tiens. Mais tu restes forte, comme toujours, et tu continues de pratiquer la danse ainsi que les arts de rue et la voyance. Tu gagnes assez pour survivre et cela te convient ; tu n'as jamais eu la folie des grandeurs et l'idée même de posséder ton propre logement ne t'a jamais effleuré l'esprit. Tu aimes ta vie ici, aussi instable soit elle, parce qu'elle t'offre en contrepartie une liberté totale et des moments de complicité et de communautarisme avec les miséreux qui t'ont recueillie. La plus difficile des épreuves que tu affrontes, c'est le moment où tu perds Ranjana qui est emportée par le temps. Elle est âgée et fragile malgré sa vigueur d'esprit, aussi son temps sur le plan mortel touche à son terme. Tu la vois s'amenuiser au fil des jours et ses cernes se creuser comme si elle était déjà partie. Mais tu restes à ses côtés jusqu'au bout, elle qui t'a tendu la main lorsque tu en avais le plus besoin, elle qui t'a guidée et transmis tout son savoir ainsi que sa plus grande passion. Tu lui promets, dans un dernier souffle, que tu n'arrêteras jamais de danser même si on tente de t'en empêcher. Tu danseras jusqu'à en avoir les pieds en sang, jusqu'à ce qu'à ton tour la vie t'emporte de l'autre côté. Tu danseras pour exister, pour faire rêver, pour entretenir sa mémoire et faire briller de mille feux le soleil sur As'kamath. Les années filent à une vitesse folle et te voilà maintenant adulte, belle jeune femme désirable et pleine d'esprit qui connaît les quartiers pauvres de la capitale sur le bout des doigts. Tu décides qu'il est temps pour toi de t'aventurer un peu plus souvent hors de là et un beau jour tu retournes là où tu as passé la première décennie de ta vie pour voir si ton bourreau y est toujours. A la place de l'échoppe de tissus qu'il tenait, c'est une famille qui s'est installée, les enfants riant dans la pièce à vivre tandis que leur mère prépare le repas. Un sourire se peint sur tes lèvres et un poids se dégage de tes épaules ; le monstre qui te poursuivait encore dans tes rêves n'habite plus ici. Peut-être est-il mort, peut-être a-t-il quitté la capitale. Peu importe, tu te sens libre et désormais plus rien ne te rattache à ton enfance. Ta vie est mouvementée, chaque jour différente et pourtant similaire. Tu n'as pas envie de changer d'existence, tu es très bien à la rue... mais tu aimerais parfois vivre des aventures à plus grande échelle. Et surtout, tu sais que l'ombre d'une nouvelle guerre plane sur As'kamath. C'est peut-être ce mélange de désir et de peur qui ont fait briller cette lumière derrière les toiles en tissu que tu décrochais après ta journée de cartomancie, mais tu as décidé de voir ce qui se cachait derrière le portail qui s'est révélé à toi. Un voyage sans retour vers une île mystérieuse où tu devras faire le deuil de ta communauté tout en trouvant refuge quelque part ici, pour aider ceux qui en ont besoin tout comme Ranjana l'avait fait pour toi. Derrière l'écran
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Sam 7 Sep - 20:02 | ||||||
Urvashi Prénom : Urvashi Âge : 36 ans Genre : Femme Orientation sexuelle : Pansexuelle Race : Humaine de As'kamath Groupe : Zebat Métier / Activité : Cartomancienne - Voyante - Danseuse de rue Trivia ❁ La danse fait partie intégrante de ta vie. Tu t'es déjà blessée à la cheville une fois et as supplié un guérisseur de te venir en aide pour ne pas perdre la flamme qui t'anime. ❁ Tu es assez gourmande de fruits frais et surtout exotiques, chose que l'on ne trouve plus vraiment en Eraxarth. ❁ Jouer d'un instrument est quelque chose qui t'aurait beaucoup plu, mais tu ne pouvais pas tout apprendre et tu as préféré te dévouer à la danse. ❁ Tu as toujours réussi à éviter la milice et la prison. ❁ Tu voles aux riches pour donner aux pauvres, rêvant d'un monde plus juste où toutes les ressources seraient réparties équitablement. ❁ Tu confectionnes toi même tes tenues grâce à tout ce que Ranjana t'as appris. Aptitudes / particularités Lire les esprit n'est pas chose aisée, même lorsque ce don se manifeste dès le plus jeune âge. D'abord sur des personnes faibles d'esprit, par accident, et puis finalement tu prends le contrôle sur cette magie qui t'a été offerte. Tu es persuadée que les dieux te l'ont donné pour une raison, qu'un jour tu pourras en tirer profit d'une façon ou d'une autre. Si dans tes plus jeunes années ce don t'a servi à survivre avant tout, c'est à partir de l'adolescence que tu vas le développer et apprendre réellement à le maîtriser. Désormais, plus de lectures accidentelles dans l'esprit des gens. D'ailleurs, mis à part pour tes sessions de cartomancie et de voyance ou lorsque tu dois fuir une situation dangereuse, tu te gardes bien d'utiliser ta magie sur des gens qui n'ont rien demandé. Bien que ton niveau soit devenu excellent avec le temps, cela te prend encore beaucoup de ressources physiques et tu évites d'abuser des séances de divination car tu as besoin de repos après ces dernières. Les migraines et saignements de nez peuvent vite survenir si tu en abuses. Ton don de projection visuelle, tu l'utilises encore plus rarement que ta capacité à lire les pensées. En effet, cela te demande une grande concentration et beaucoup d'énergie de matérialiser une illusion représentant les pensées ou les souvenirs de la personne dont tu sondes l'esprit. Plus tu as un lien fort avec la personne ou plus tu y mets de ton énergie, plus la projection sera nette et précise. Mais un certain temps de repos sera nécessaire par la suite. Ton aptitude à te fondre dans la masse, tu l'as développée en grande partie depuis que tu vis à la rue. Devenir une ombre invisible au milieu de la foule, sinuer sans un bruit dans une ruelle déserte ; voilà des choses qui t'ont sauvé la mise plus d'une fois. Ta race de As'kamath quant à elle te permet de vivre plus longtemps qu'un humain, avec un vieillissement réduit qui se voit à la jeunesse de tes traits, mais aussi de disposer d'aptitudes d'agilité et de rapidité supérieures à la moyenne. C'est aussi par cette race que tu as obtenu ta magie de lecture mentale. ▷ Monde d'origine ◁ Le grand royaume de Khiretan est séparé en quatre continents qui étaient encore en guerre il y a une cinquantaine d'années. Des guerres de territoire, des guerres pour la suprématie et la puissance de chaque contrée qui ont fait d'innombrables victimes dans tous les camps. Mais le continent qui s'est le plus démarqué durant cette guerre, grâce à sa puissance militaire et à la magie physique de sa population, c'est celui de Der'hita. Chacune des quatre contrées possède une population variée avec des aptitudes raciales et des magies un peu différentes. On estime qu'environ une personne sur cinq possède des aptitudes magiques. Les humains de Der'hita pour commencer, sont plus grands et massifs que les autres habitants de Khiretan, ce qui les rend puissants dans leurs frappes et leur permet de porter des armes et armures lourdes. Ils utilisent des magies élémentaires principalement orientées vers le feu et la terre. Ils sont spécialisé dans la forge, l'architecture lourde et possèdent une armée redoutable de guerriers formés dès leur plus jeune âge. Leur capitale est gigantesque, répartie en trois cercles de hiérarchie social et entourée par de hautes murailles. Leur espérance de vie ne dépasse pas les 70 ans. Les humains de Uusaük sont les seconds en terme de masse et de grandeur, avec une espérance de vie d'environ 90 ans en moyenne. Leurs attributs physiques sont la résistance et l'endurance, mais ce sont aussi d'excellents nageurs. Pas étonnant quand on sait que la magie dont ils sont pourvus est celle de l'eau et de l'air, toujours dans les élémentaires. Certains parmi les détenteurs de magie sont capables de manipuler la glace et la météo, mais ils sont très rares à être aptes à pousser leur don jusque là. Leurs cités sont très liées au monde marin et on peut y voir de grands ponts, des maisons suspendues et une architecture bien particulière. Les humains de Yas'pah vivent sur un continent recouvert à 80% de flore sauvage et d'espèces animales redoutables. Vivant en communion avec la nature, ils ont hérités de magies de guérison, de métamorphose et de communication avec les animaux. Leurs corpulences sont très variées et dépendent de leur tribu et de leur arbre généalogique ; les métamorphes sont souvent plus massifs que les guérisseurs par exemple, mais cela ne veut pas dire que c'est systématiquement le cas. Leur longévité est d'une petite centaine d'années au maximum pour ceux qui ont le mieux entretenu leur corps. Les villages sont généralement perchés dans les arbres de la canopée, avec des ponts de lianes et des installations de défense très poussées qu'on aurait pas soupçonné. Mais ceux qui nous intéressent ici pour notre histoire, ce sont les humains de As'kamath qui vivent sur le dernier continent de Khiretan. Leurs aptitudes physiques sont plutôt tournées vers l'agilité et la rapidité, avec des corpulences plutôt fines et élancées ainsi qu'une musculature légère et souple. Leurs magies sont liées à l'esprit, avec par exemple la lecture mentale, le contrôle mental et les illusions. Considérés comme le peuple le plus faible dans les guerre brutales qui ont eu lieu, ils n'en restent pas moins plein de ressources et ont construit une civilisation très axée sur le savoir et la politique. Leur capitale est une grand cité cosmopolite à l'architecture moyen orientale, tout comme les autres villes qui se trouvent sur le continent. Leur longévité peut atteindre jusqu'à 150 ans pour les cas extrêmes recensés ; c'est le peuple qui vieillit le moins vite de tous. ▷ Apparence ◁ ❁ Tu mesures 1m65 pour un poids de 52kg. ❁ Tu possèdes possède plusieurs tatouages à l'encre éphémère qui changent au grès de tes humeurs dès lors qu'ils s'effacent. Ils ont toujours une symbolique, une trace de ta vie et de tes péripéties. Tu possèdes également plusieurs cicatrices sur le dos et les jambes, sans dire que tu les laisses apparentes, tu ne les caches pas non plus si tu as envie de t'habiller plus léger - notamment pour danser. ❁ Tu aimes porter beaucoup de bijoux, généralement en or ou en simulacre, ce qui sied parfaitement à tes tenues en tissu fluide et à tes foulards de tête. ❁ Tes yeux sont d'un magnifique doré qui semble sonder l'intérieur de ceux que tu regardes intensément. ❁ Tu as de longs cheveux épais et bouclés qui t'arrivent au milieu du dos et virevoltent élégamment lorsque tu tournoies dans tes flanelles pour émerveiller tes spectateurs. ❁ Tu aimes t'habiller de couleurs, de motifs, de tissus légers et de toutes ces choses qui rendent les spectacles plus attrayants à l'œil, comme si tu étais une fleur flamboyante dansant dans le vent. ❁ Tu sais malgré tout te fondre dans la masse, couleur au milieu des couleurs, ou alors sous un drapé plus sobre pour passer inaperçu en fonction de la situation. ▷ Caractère ◁ Débrouillarde︙Maline︙Opportuniste︙Taquine︙Résiliente︙Manipulatrice︙Méfiante︙Observatrice︙Fourbe︙Généreuse︙Talentueuse︙Libre Difficile pour toi de passer outre les choses que la vie t'a appris à la dure, née dans la misère et abandonnée par une mère seule qui ne pouvait élever un enfant à cause de sa pauvreté. Jetée comme une moins que rien, comme un poids dans la vie de celle qui aurait dû t'aimer, tu as grandi avec l'idée que c'est en comptant d'abord sur toi même que tu t'en sortiras. Même si avec le temps tu as appris que des mains peuvent t'être tendues afin de te souder à d'autres miséreux comme toi pour affronter la vie. Cependant, ta méfiance date de trop loin pour que le temps ait pu te résoudre à accorder ta confiance aux gens facilement. Mis à part à ceux qui t'on recueillie lorsque tu étais adolescente, tu ne ressens pas le besoin de te lier à qui que ce soit de toute façon. Tu as lu les pensées de suffisamment de personnes pour savoir qu'ils possèdent tous une part d'ombre et que quand on vit dans la rue on attire plus le dédain et les risques qu'autre chose. Pourtant, tu n'as pas perdu foi en l'être vivant. Du moins pas entièrement, et si tu peux apporter ton aide à des personnes dans le besoin tu le feras de bon cœur. Robin des bois dans le fond, si voler aux riches ne te pose aucun problème c'est en partie parce que tu sais redistribuer aux pauvres et que tu ne fais pas cela par avarice. Tu ne prends que ce dont tu as besoin pour survivre et pour aider. La vie de palais ne t'intéresse pas ; tu es très bien là où tu es et ce qui t'importe par dessus tout est qu'on ne te prive pas de ta liberté. Ce qui est certain en revanche, c'est que les épreuves t'ont forgé une personnalité solide et t'ont pourvu d'une résilience à toute épreuve qui te permet de garder le menton levé même lorsque la vie s'acharne. Débrouillarde et opportuniste, tu sais te saisir de ce qui te passe sous le nez et parviens à flairer les bonnes occasions de te mettre quelques pièces dans la poche. Tu es maline, tu sais reconnaître le bon du mauvais et connais suffisamment les choses pour te rendre compte lorsqu'une personne tente de te la mettre à l'envers. Tu n'as pas besoin de lire les pensées d'une personne pour comprendre si ses intentions sont hostiles, même si cette magie t'as déjà bien aidé par le passé. Tu n'es pas sournoise pour le plaisir, tu n'as pas d'intérêt à dépouiller les plus miséreux que toi et tu aurais même tendance à les aider à s'en sortir et à leur tendre la main comme on te l'a tendu à l'époque. Non, toi tu préfères mettre tes talents de manipulation appris avec le temps pour retirer aux riches ce que tu estimes qu'ils ont en trop. D'aucuns diraient que tu es une personne fourbe, mais ce sont là les mots des forces de l'ordre qui cherchent à te mettre en cellule pour tes petits tours de passe passe sur les habitants plus riches de la capitale. Les gens du peuple, surtout ceux de ta communauté, t'apprécient pour ton bon vivant et ton côté taquin. Tu as su rester forte et fière malgré la dureté des épreuves qui ont parfois tenté de te terrasser comme un ouragan. Mais l'ouragan, c'est toi et ta persévérance de ne jamais lâcher ton besoin de survivre pour voir les étoiles une nuit de plus. Observatrice, patiente, tu sais reconnaître les clients potentiels et aussi les membres de la milice qui tentent de te mettre la main dessus. Mais tu leur as toujours filé entre les doigts comme une ombre, aussitôt disparue à peine t'ont ils remarqué au coin d'une ruelle. S'il y a bien une chose qui te fait vibrer depuis qu'on t'a initié à cela, c'est la danse. Même si tes activités principales restent la voyance et la cartomancie, tu aimes donner de petits spectacles de rue avec une grâce exceptionnelle qui te vaut les applaudissements de la foule alors que tu ne vois même plus le monde qui t'entoure lorsque tu voltiges au rythme de la musique. Talentueuse, comme si tu étais née pour cela, tu expires tous tes fardeaux à chaque mouvement maîtrisé, comme une flamme inarrêtable qui ravage le cœur des plus sensibles et enivre les esprits les plus sensuels. ▷ Histoire ◁ Tu es née sous la lune d'une nuit d'automne, hurlant à plein poumons alors que l'air pénètre pour la première fois dans ton organisme, toi le petit soleil animé par la flamme de la vie. Un bébé agité, plein de vigueur et déjà souriant alors que celle qui te tient dans ses bras est en larmes, mêlant la douleur physique à celle de t'avoir mis au monde puisque tu n'étais pas désirée. Issue d'une union à sens unique où l'homme a fini par mettre les voiles, tu n'es pour ta génitrice que le reflet de ses traumatismes qui lui vaudront de mettre fin à son existence quelques temps après ton abandon devant une habitation. Trop pauvre pour t'élever de toute façon, elle n'aurait pu subvenir à tes besoins au long terme et tu serais probablement morte à la rue toi aussi si personne n'avait ouvert la porte devant laquelle elle t'a déposée alors que tu n'avais que quelques jours. La vie n'est pas bien faite, tu l'as appris très jeune tandis que l'homme qui t'a recueillie ne montre aucune douceur à ton égard. Non content d'être violent avec toi, il passe son temps à te rappeler sans cesse que sans lui tu n'aurais jamais survécu. Comme si tu lui devais quelque chose, comme s'il t'avait fait grâce en récupérant ton couffin devant sa porte. La vérité c'est qu'il est bien content d'avoir de la main d'œuvre pour sa petite entreprise de tissus et que tu lui sers d'esclave plutôt que de fille. Ton caractère ne se complaît pas dans cette soumission et cette humiliation permanente, aussi tu te rebelles souvent ce qui te vaut des coups encore plus violents au point que certains te laisseront des cicatrices sur la peau. Petite insolente, petite peste, petite souillon ; des mots fleuris que tu entends régulièrement alors que l'homme te rabâche qu'il a plus de valeur que ta "traînée de mère" qui t'a abandonnée. Tu devrais lui montrer du respect ; tu n'as pour lui que de la rage et du dégoût que tu ne parviens même plus à dissimuler au fil des années. La peur s'est muée depuis longtemps en affront et tu n'as plus la crainte des coups qui te seront donnés. Tu les vois venir à l'avance alors que ta magie de lecture mentale se développe de davantage au fil du temps. Tu les encaisses, tu pleures mais tu restes droite. Parce que si tu commences à t'effondrer tu sais qu'il en profitera encore plus pour te malmener. Parce que si tu perds pieds maintenant, qui viendra te sauver ? Alors la vie continue et tu te plies aux tâches qui te sont incombées, généralement celles du ménage et du tissage des fibres pour les tissus, tout en gardant à l'esprit que tu ne resteras pas ici éternellement. Tu as déjà songé à pousser ton bourreau dans les escaliers, mais tu n'as jamais eu le courage d'aller au bout de ton action. Ce n'est pas toi, le meurtre ne te ressemble pas et tu as conscience malgré ton jeune âge du fait qu'ôter une vie est quelque chose qui te collerait à la peau pour le restant de tes jours, peu importe combien il l'aurait mérité. La solution n'est pas là. Tu as quatorze ans lorsque tu décides de prendre les choses en main autrement. Ce soir là, tu as resservi bien plus que de coutume le verre d'alcool du monstre qui te garde, espérant le voir sombrer dans un sommeil de plomb une fois la nuit venue. Par chance, ton petit stratagème fonctionne et il s'endort lourdement après le repas, ronflant comme une créature démoniaque alors que tu prépares un petit sac en toile avec quelques vivres et de l'eau. Tu n'as pas d'effets personnels, tu n'as rien de précieux ici alors tu voyages léger. Tant mieux, rien ne te rattache à cet endroit maudit et rien ne pourra te faire reculer. Pour toi, la fuite n'est pas la solution des lâches. C'est savoir quand battre en retraite et il faut assez de cran pour l'accepter. Alors tu passes la porte du logement sans un seul bruit pour t'engouffrer loin des rues passantes et t'engouffrer dans les bas fonds de la ville où tu espères qu'il n'ira pas te chercher. Mais l'endroit n'est pas fait pour une gamine de ton âge, aussi la peur te saisit aux trippes alors que des regards malveillants te suivent dans les ruelles. Bientôt, tu arrives dans une impasse et tu te sens piégée comme une petite souris qui n'aurait plus d'endroit où se cacher. Une femme t'a suivi, tu l'as sentie derrière toi alors que tu accélérais le pas dans les quartiers sombres de la ville. Recroquevillée contre le mur qui te bloque la sortie, tu sursaute lorsqu'une main se pose sur ton épaule et tu lèves les yeux vers la personne qui te regarde avec une étrange lueur de bienveillance. « Ce n'est pas un endroit pour toi. Viens. » Et tu la suis, sans même chercher à lire dans ses pensées tant la panique guide tes pas à cet instant. Mais quelque chose en elle t'inspire la confiance, tu peux le sentir dans tout ton être ; cette femme est une bonne personne. Tu te colles un peu à elle tandis que des gens vous dévisagent, mais alors que tu sembles t'enfoncer encore plus loin dans l'enfer de la pauvreté, l'ambiance se détend étrangement. La femme salue des gens sur son passage et te guide jusqu'à une petite placette où d'autres enfants jouent ensemble sous le regard de quelques adultes. « Tu n'es pas obligée de rester, mais tu seras mieux avec nous que toute seule dans ce quartier. Tu as la tête de quelqu'un qui fuit son passé, mais ici tu as une chance de prendre un nouveau départ. » Les mots de la femme sonnent à tes oreilles comme une bénédiction, comme un message divin qui te prouve que tu as fait le bon choix en quittant la demeure de cet homme monstrueux. Elle te donne son nom ; Ranjana. Tu as la sensation à ce moment là que tu as enfin trouvé un endroit que tu pourras appeler chez toi. C'est la rue, c'est la misère, mais tu sens une vague de liberté et de joie émaner de ton être alors que tu poses ton petit baluchon pour aller rencontrer les gamins qui jouent avec des petits cailloux sur la place. Tu apprends bien vite les arts de la rue ainsi que les arnaques et autre vols à la tire qui te permettent de gagner ta croute. Votre communauté est soudée ; il y a une confiance et un respect mutuel qui se dégagent des miséreux que vous êtes. Même si ta méfiance est encore trop présente, tu sais que ces gens ne te veulent pas de mal et qu'ils font les choses pour t'aider, même celles qui semble éthiquement incorrectes. C'est la Cour des Miracles. Mais l'ombre de ton passé fraîchement quitté te poursuit encore ; tu as peur que ton bourreau te retrouve et tu rases souvent les murs lorsque tu quittes les bas quartiers. Ranjana devient très vite ton mentor, de vie et de magie. Elle pratique la voyance et la cartomancie depuis bien longtemps et te transmet son savoir dans ces domaines, chose qui te ravit au plus haut point car cela te permet d'apprendre à contrôler la lecture des esprits et de canaliser tout ce qui se passe dans ton cerveau enflammé par la vie et par tout ce qui t'entoure. Mais parmi toutes les choses que cette femme t'apprend, une d'entre elles fait écho au fond de ton cœur bien plus que les autres ; la danse. Ranjana t'a montré un jour ses performances et tu as décidé que tu voulais apprendre à devenir aussi gracieuse qu'elle. Tu avais l'impression de la voir s'envoler avec une souplesse inouïe, de ces danses gitanes proches du flamenco mais avec encore bien plus de liberté. Tu travailles dur et assidument pour comprendre les mouvements, apprendre à connaître ton corps et chacun de tes muscles pour créer un spectacle pour les yeux. Quelque part, cette pratique semble te venir avec une aisance toute particulière. Ranjana dit que tu es née pour danser mais qu'il te fallait juste le bon déclic. Et le déclic c'est elle, cette femme un peu âgée mais encore bien active qui t'a fait découvrir un autre monde. Elle t'apprend également à concevoir toi même tes tenues de spectacle, à assembler les tissus et les bijoux pour créer des œuvres visuelles assorties à la danse. Les années passent et tu grandis dans ce cadre que beaucoup jugeraient triste mais qui pour toi est devenu la routine. Tu apprends la douleur de perdre ses proches lorsque l'un d'entre vous part découvrir le monde et ne revient jamais ou que la vieillesse ou la maladie emporte l'un des tiens. Mais tu restes forte, comme toujours, et tu continues de pratiquer la danse ainsi que les arts de rue et la voyance. Tu gagnes assez pour survivre et cela te convient ; tu n'as jamais eu la folie des grandeurs et l'idée même de posséder ton propre logement ne t'a jamais effleuré l'esprit. Tu aimes ta vie ici, aussi instable soit elle, parce qu'elle t'offre en contrepartie une liberté totale et des moments de complicité et de communautarisme avec les miséreux qui t'ont recueillie. La plus difficile des épreuves que tu affrontes, c'est le moment où tu perds Ranjana qui est emportée par le temps. Elle est âgée et fragile malgré sa vigueur d'esprit, aussi son temps sur le plan mortel touche à son terme. Tu la vois s'amenuiser au fil des jours et ses cernes se creuser comme si elle était déjà partie. Mais tu restes à ses côtés jusqu'au bout, elle qui t'a tendu la main lorsque tu en avais le plus besoin, elle qui t'a guidée et transmis tout son savoir ainsi que sa plus grande passion. Tu lui promets, dans un dernier souffle, que tu n'arrêteras jamais de danser même si on tente de t'en empêcher. Tu danseras jusqu'à en avoir les pieds en sang, jusqu'à ce qu'à ton tour la vie t'emporte de l'autre côté. Tu danseras pour exister, pour faire rêver, pour entretenir sa mémoire et faire briller de mille feux le soleil sur As'kamath. Les années filent à une vitesse folle et te voilà maintenant adulte, belle jeune femme désirable et pleine d'esprit qui connaît les quartiers pauvres de la capitale sur le bout des doigts. Tu décides qu'il est temps pour toi de t'aventurer un peu plus souvent hors de là et un beau jour tu retournes là où tu as passé la première décennie de ta vie pour voir si ton bourreau y est toujours. A la place de l'échoppe de tissus qu'il tenait, c'est une famille qui s'est installée, les enfants riant dans la pièce à vivre tandis que leur mère prépare le repas. Un sourire se peint sur tes lèvres et un poids se dégage de tes épaules ; le monstre qui te poursuivait encore dans tes rêves n'habite plus ici. Peut-être est-il mort, peut-être a-t-il quitté la capitale. Peu importe, tu te sens libre et désormais plus rien ne te rattache à ton enfance. Ta vie est mouvementée, chaque jour différente et pourtant similaire. Tu n'as pas envie de changer d'existence, tu es très bien à la rue... mais tu aimerais parfois vivre des aventures à plus grande échelle. Et surtout, tu sais que l'ombre d'une nouvelle guerre plane sur As'kamath. C'est peut-être ce mélange de désir et de peur qui ont fait briller cette lumière derrière les toiles en tissu que tu décrochais après ta journée de cartomancie, mais tu as décidé de voir ce qui se cachait derrière le portail qui s'est révélé à toi. Un voyage sans retour vers une île mystérieuse où tu devras faire le deuil de ta communauté tout en trouvant refuge quelque part ici, pour aider ceux qui en ont besoin tout comme Ranjana l'avait fait pour toi. Derrière l'écran | ||||||
Dim 8 Sep - 8:23 | ||||||
✪ The wheel of fortune DÉBROUILLARDE — MALINE — OPPORTUNISTE — TAQUINE — RÉSILIENTE — MANIPULATRICE — MÉFIANTE — OBSERVATRICE — FOURBE — GÉNÉREUSE — TALENTUEUSE — LIBRE Tu es une personne simple à vivre mais difficile à cerner. Ton pouvoir te permet de voir dans l'esprit des gens et tu l'utilises parfois pour retrouver des souvenirs enfouis aux clients qui te le demandent. Ton seul vrai but dans la vie et de créer un monde équitable ; tu œuvres à cela dans ton quotidien en aidant les plus démunis que toi. Tu recherches des amis, des clients, des ennemis, des liens profonds d'entraide et des gens qui te cherchent des ennuis. N'hésitez pas à proposer vos idées aussi ! — Chronologie en cours — ✪ Titre du RP — ft. Nom du joueur — Chronologie figée dans le temps — ✪ Titre du RP — ft. Nom du joueur — Relations — Prénom & nom Description du lien Prénom & nom Description du lien Prénom & nom Description du lien Prénom & nom Description du lien — Tenues de danse —
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Dim 15 Sep - 11:35 | ||||||
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