Chroma - Madeleine I. Darkholme

MADELEINE I. DARKHOLME
32 ANS
ASSASSIN
FEMME
BRONX
PANSEXUELLE
BRITANNIQUE
INFECTION NIV. 1
HYBRIDE DÉPUCÉ
CAMELÉON ET GRAND DUC
AVIS SUR NEW YORK
Cette cité pourrie n'a rien à offrir si ce n'est de la haine et de la corruption pour quiconque ne serait pas né du bon côté. Crachant son venin sur la grosse pomme sans aucune vergogne, Maddy n'a pour autant pas envie de quitter les lieux ; tant qu'elle n'aura pas purgé cet endroit de tous les humains répugnants qui y séjournent, son travail doit continuer. Unity lui semble être une cause perdue ; la paix entre humains et hybrides est impossible et leur pacifisme est quasi répugnant. Elle pense qu'ils auraient tout à y gagner à rejoindre les Deviants qui mènent des actions bien plus concrètes pour la libération du monde. On a rien sans rien, et dans ce monde, c'est la violence qui se fait entendre. Je pense qu'il est évident de citer que la haine de Maddy pour Chroma est immense, peut-être même plus prononcée que pour les humains de manière générale. Quant à Humanis, ces sales rats pisteurs n'ont qu'à bien se tenir car ils sont la cible quasi prioritaire de la jeune femme qui est écœurée par leur existence.
SIGNES DISTINCTIFS
Difficile de passer à côté de cette femme sans être piégé par son regard perçant gênétiquement modifié. Deux iris jaune perçants suite aux expériences qui ont été réalisées sur elle lorsqu’elle était jeune, une peau rosée qui tire sur le pâle, une corpulence fine et féline qui s’immisce partout où elle le souhaite… Voilà les traits qui caractérisent Maddy d’un point de vue physique. Ses longs cheveux parfois coiffés de deux chignons sont à mi-chemin entre l’argenté et le violine, également une modification dûe aux expériences qu’elle a subi. Dans son dos, il y a toute un tas de petites tâches qui changent de couleur en fonction de son état, un trait génétique qu'elle a hérité du caméléon.
CARACTERE
Dépourvue d’empathie, cruelle et sadique avec les humains ; Maddy est la tueuse parfaite car c’est ainsi qu’elle a été forgée par les épreuves de la vie. Cette allégeance à la haine est extrême et elle n’agit plus que pour assouvir ses pulsions, oubliant les lois et les limites que le corps humain impose. Elle n’a aucun remords, aucun regrets lorsqu’elle tue. C’est même une sensation de satisfaction qui s’empare de tout son être quand la lumière s'éteint dans les yeux de ses victimes. Oui, Madeleine est un monstre sans cœur. Son absence d’empathie est compensée par ses capacités à jouer la comédie et à séduire les personnes qu’elle a pour cible. Elle aurait fait une parfaite espionne… si son désir de tuer ne prenait pas le dessus. Jouer avec ses proies ? Aucun problème. Laisser quelqu’un lui échapper sans avoir extrait la dernière goutte de son essence vitale ? Hors de question. Chasseuse acharnée, elle ne supportera pas qu’on annule un ordre de mission d’exécution au dernier moment. Si on l’a envoyé pour tuer ; elle revient en ayant tué.

Cependant, s'il devait rester un peu "d'humanité" au fond de son cœur, il serait mis au service des siens qu'elle protègera sans répit du moment qu'ils ne s'opposent pas à ses actions violentes contre les humains. Elle ne comprend pas les hybrides qui refusent de se rebeller, et si elle a pour but de libérer sa race du joug des vils scientifiques qui pratiquent des expériences sur ses congénères, elle n'hésitera pas à sacrifier ceux de son espèce qui lui barrent la route ou qui agissent pour le compte des humains. Pour elle, c'est une guerre. On a dépassé le stade de simplement tuer un ou deux individus corrompus ; il s'agit d'une extermination et d'actions terroristes à mener à grande échelle pour faire s'effondrer ce régime malsain où de pathétiques humains ont la prétention et la cruauté de prendre le dessus sur d'autres êtres vivants. Voilà une vengeance que vous n'êtes pas prêts d'oublier si vous êtes de l'autre côté !

Pour en venir à un aspect un peu plus réjouissant de sa personne qui pourrait presque la faire passer pour quelqu'un de normal, il faut savoir que Maddy aime les animaux, la musique, être coquette et passer du temps avec les gens qui lui sont proches (si si ça existe, je vous jure). Des hybrides qui partagent son opinion sur les humains et qui s'accordent à sa lutte pour être libérés du joug humain, peu importe les méthodes employées. Mais revenons à la partie plus joviale ; Maddy aime donc profiter de ses connaissances, pourquoi pas devant un film avant de refaire le monde en sirotant un soda. Pas de drogue, pas d'alcool ; elle doit rester opérationnelle en permanence et ne se permettrait rien qui puisse diminuer ses capacités cognitives. Le sexe ? Pourquoi pas, si ça peut faire passer le temps. Mais même si elle pourra séduire un humain afin de l'attirer dans sa toile, elle nourrit bien trop de haine à leur égard pour pratiquer l'acte charnel avec l'un d'entre eux. Non, elle ne donnera son corps qu'à des hybrides qui sont bien plus dignes de sa personne.
HISTOIRE
Les parents de Maddy étaient scientifiques dans un laboratoire en Angleterre, menant des thèses sur les théories d'hybridation et de clonages possibles entre animaux, des suites des expériences comme celles menées sur la brebis Dolly en 1996. Sans empathie, dévoués à la science et au progrès, leur couple n'était que purement pratique car en réalité leur amour n'était pas flagrant et encore moins leur envie de fonder une famille.

C'était mal parti pour la jeune fille même pas encore venue au monde.

Bientôt, le laboratoire où ses créateurs travaillaient estima que leurs recherches pouvaient être passées au niveau supérieur alors que Chroma voyait le jour et qu'une mutation en Amérique semblait être une opportunité non négligeable pour continuer leur thèse sur l'hybridation. Les voilà donc rapidement déménagés à New York pour le bien de leur thèses respectives. Très prochainement, leur expérience ultime serait sur le point de voir le jour grâce à la fécondation in vitro d'une hybride caméléon et humain qui donnerait naissance à un bébé qu'ils nommeraient Madeleine. La mère porteuse décéda quelques temps plus tard suite à une grossesse de trop et une maladie trop avancée.

La fillette présentait des tâches particulières sur le corps qui pouvaient changer de teinte en fonction de ses stimuli. Elle fut régulièrement soumise à des tests et à des interaction pour voir jusqu'où sa mutation pouvait aller en fonction des réponses psychologiques qu'elle projetait face à différentes situations. Cet enfant « tube à essai » ne reçut ni amour, ni bienveillance. Tout ce qu'elle connaissait c'était la froideur des vitres contre lesquelles elle s'endormait le soir et un peu de tolérance lorsqu'elle se comportait sagement - ce qui était généralement le cas puisqu'elle avait bien trop peur des représailles.

C'est lorsqu'elle arriva à l'âge de dix ans que les expériences se mirent à empirer pour la jeune Maddy qui recevra plusieurs injections visant à lui insérer le gêne de hibou grand duc. Après une année qui lui sembla passer comme une torture, le sujet finit par réceptionner les gênes qu'on lui avait inséré et par développer sa double hybridation. La couleur de ses yeux devient jaune orangée comme celle des rapaces et ses capacités physiques semblaient améliorées. Silencieuse, rapide, précise ; tout portait à croire que Maddy deviendrait le parfait agent pour Chroma en grandissant.

Mais c'était sans compter sa peur qui finit par se muer en haine d'années en années, au point de devenir un poison brûlant au fond de son cœur. Une haine envers les scientifiques, envers Chroma, et plus largement envers les humains. Un appel à la liberté, un cri de rage intense qui ne faisait qu'augmenter avec le temps. Son avenir semblait déjà tracé par les scientifiques qui l'avaient mis au monde (d'une certaine façon) et ce destin était très loin de lui convenir. Elle ? Travailler pour Chroma ? Ou vendue comme hybride de compagnie à un répugnant humain se croyant au dessus des autres ? Même pas la peine d'y songer...

Pourtant c'était ce qui lui pendait au nez alors qu'elle entrait dans sa dix-huitième année d'existence. Une animalerie ; voilà où on l'avait casée le temps de lui trouver un maître. Tous ces mots la débectaient au plus haut point. Maître, animal, escalve, servitude... Autant de choses qui ne faisaient qu'augmenter sa haine à l'égard du genre humain. Comment pouvait-on traiter les autres de la sorte ? Mais Madeleine n'attendrait pas bien sagement qu'on lui trouve un propriétaire ; une nuit, elle tua le propriétaire de l'animalerie et s'enfuit pour de bon.

Pourchassée par Chroma et Humanis, mais aussi par ses créateurs, elle se retrouva à la rue et ne restait jamais bien longtemps au même endroit. Mais comment quitter New-York sans un sou en poche ? Survivre était déjà un challenge en soi ; elle était passée d'un environnement où tout lui était donné à heures précises et où elle se contentait d'obéir et de subir, à une liberté un peu glauque qui l'avait amené jusqu'aux tréfonds de la cité où il était difficile de passer une nuit sans craindre pour sa vie.

Et la voilà de nouveau dans une pièce froide, entre les mains de quelqu'un d'autre. Oh bien sûr, c'était pour la bonne cause aujourd'hui ; lui retirer sa puce. Cependant elle devait se concentrer sur les murs sales qui l'entouraient pour ne pas s'imaginer de nouveau dans les laboratoires immaculés de Chroma. Une horreur, pour le mental en tout cas. Parce que physiquement elle ne sentait plus grand chose...

Elle avait acquis une résistance et une résilience qui lui servirent dans un premier temps à panser ses plaies puis dans un second temps à rejoindre des petites associations de rebelles se battant pour la liberté des hybrides. En moins de temps qu'il n'en faut pour le dire, elle avait intégré les Deviants et abandonné l'idée de quitter New-York. Il y avait encore bien trop à faire ici et elle avait les moyens de changer les choses et de mettre ses talents à profit pour une cause valable ; celle des hybrides.

Au départ elle s'était proposée comme espionne pour les Deviants, mais son comportement trop sanguin et probablement un peu biaisé par l'infection qui s'était révélée depuis quelques temps la rendaient inapte à ce rôle. Le virus était sûrement un cadeau qu'elle avait reçu lorsqu'on lui avait retiré sa puce. C'était les aléas de sa nouvelle vie ; mais pour rien au monde elle ne serait revenue en arrière. Sa liberté n'avait pas de prix, pas même celui d'être saine. Finalement, espionne n'était pas faite pour elle et elle l'avait accepté. Elle fit cependant un excellent assassin pour la cause et prit rapidement ses marques dans cette nouvelle tâche qu'elle remplit avec grand plaisir.

Humains, scientifiques, Chroma... Humanis ; il n'y aura jamais assez d'ombre pour vous cacher à elle.